Avant NCIS, Michael Weatherly figurait au casting d’une série annulée signée James Cameron

Avant de devenir célèbre grâce à son rôle dans NCIS, Michael Weatherly avait déjà foulé les plateaux d’Hollywood. L’acteur a en effet tenu un rôle important dans une série télévisée produite par James Cameron, finalement annulée après peu de temps.

Un créateur de blockbusters à l’épreuve du petit écran

Le nom de James Cameron résonne dans l’industrie cinématographique comme celui d’un visionnaire. Avec des succès retentissants tels que « Avatar » — qui a pulvérisé les records mondiaux de box-office — ou le mythique « Titanic », Cameron s’est imposé comme maître incontesté du divertissement à grand spectacle. Pourtant, sa carrière n’a pas toujours été une succession ininterrompue de triomphes : la télévision lui a réservé quelques revers, parfois injustes.

La promesse contrariée de « Dark Angel »

À l’aube des années 2000, le réalisateur canadien s’associe à Charles H. Eglee pour créer « Dark Angel ». Cette série de science-fiction post-apocalyptique met en avant une héroïne atypique : Max, interprétée par la jeune Jessica Alba, est une super-soldate génétiquement modifiée qui tente d’échapper à ses créateurs tout en luttant contre la corruption dans une société dévastée. À ses côtés, le journaliste cybernétique Logan, campé par l’acteur devenu ensuite incontournable dans « NCIS », Michael Weatherly. Sur le papier, tous les ingrédients d’un succès semblent réunis.

L’échec inattendu : causes et conséquences

Pourtant, alors que la première saison séduit un public fidèle, tout bascule avec la programmation de la deuxième saison sur le créneau peu envié du vendredi soir — surnommé outre-Atlantique « death slot ». Plusieurs séries y ont déjà laissé des plumes, dont « The Adventures of Brisco County Jr. » avec Bruce Campbell. De surcroît, la production ambitieuse souffre d’un coût élevé et dépasse régulièrement le budget imparti. Malgré l’annonce d’une troisième saison, la chaîne Fox, fragilisée par une chute brutale de ses revenus publicitaires, opte soudainement pour l’annulation. Selon les propos rapportés de James Cameron dans l’ouvrage de Frank Garcia et Mark Phillips, ce choix relève surtout d’une réaction précipitée face à une situation financière délicate : « C’était un réflexe : “Essayez n’importe quoi !” ».

L’héritage inattendu d’une série avortée

Aujourd’hui, malgré cet arrêt prématuré qui laisse nombre de questions sans réponse à la fin de la saison deux, « Dark Angel » bénéficie d’un statut particulier auprès des amateurs du genre. La série figure régulièrement parmi celles regrettées pour leur disparition précoce. Il semble donc que si la télévision n’offre pas toujours la même latitude que le cinéma aux créateurs audacieux, elle peut toutefois transformer certains échecs en phénomènes cultes — à rebours des logiques économiques initiales.

Voici quelques éléments marquants qui expliquent cette trajectoire :

• L’association d’une héroïne forte et d’un univers sombre.
• L’impact du choix stratégique du créneau horaire.
• L’importance décisive des enjeux financiers en télévision.