Aya Nakamura : la chanteuse victime de violences conjugales
Dans une interview pour le Nouvel Observateur, la jeune femme se confie sur une période difficile d'une relation personnelle.
Depuis la sortie de son troisième album, Aya Nakamura fait sans cesse l’actualité. Quand ce n’est pas pour avoir poser un lapin à l’émission Quotidien animée par Yann Barthès, ni pour avoir organisé une fête de lancement de son troisième album sans respecter le confinement, la distanciation sociale, le port du masque ou l’interdiction de rassemblement, c’est pour une parodie de sa chanson Doudou par Omar Sy (qualifiée de raciste par certains internautes).
“Je pensais pas que ça pouvait m’arriver à moi”
Celle qui conseillerait la jeune Wejdene donne de nombreuses interviews afin de promouvoir son dernier album, Aya. Dans l’une d’entre elles, apparu dans le Nouvel Observateur, elle confie avoir été victime de violences conjugales. Le blogueur Aqababe avait, l’an passé, publié des photos de la jeune femme avec le visage tuméfié, en expliquant :
Voici la vraie raison pour laquelle Aya Nakamura et Niska ne sont plus ensemble. Niska frappait Aya pour un oui ou pour un non. Elle encaissait, prenait sur elle, jusqu’au jour où elle a craqué et a décidé de le quitter.
La jeune femme n’avait jamais prit la parole sur cet évènement, mais n’est plus en couple depuis avec le rappeur Niska. Dans l’interview, elle explique ne pas s’être tourné vers la justice :
Je n’ai pas porté plainte. Peut-être qu’à ce moment-là, j’étais faible mentalement. C’est pas que j’avais honte, mais j’étais en mode waouh, je pensais pas que ça pouvait m’arriver à moi… Ça arrive à tout le monde.
Une attitude à mille lieues de celle qu’elle affiche en public, dans le très masculin milieu de la musique :
On dit que je suis hautaine, que je me la pète. My God. Moi je vois ça comme de l’assurance. Dans le milieu de la musique, on est entouré de garçons. Il faut beaucoup de mental. Je ne vois pas beaucoup de femmes. Pas d’ingénieuses du son, mais des ingénieurs. Pas de mixeuses, mais des mixeurs. ¨Pas deDJettes mais des DJ.