Aya Nakamura : le retour de bâton subit par la restauratrice de sa fête
La chanteuse a fait fi de toutes les précautions il y a quelques jours pour célébrer la sortie de son troisième album. L'établissement s'étant occupé de la restauration est désormais harcelé.
Vendredi 13 novembre, Aya Nakamura organisait une fête pour le lancement de son troisième album. Une fête qui n’a pas été sans conséquence puisque la jeune femme a été la cible sur les réseaux sociaux de reproches, celle-ci s’étant tenu sans respecter le confinement, la distanciation sociale, le port du masque ou l’interdiction de rassemblement. À l’heure où les français sont confinés, cela a été perçu comme un privilège et une provocation.
De plus, la chanteuse n’avait pas participé à l’émission Quotidien animée par Yann Barthès alors qu’elle y était programmée, sans prévenir la production. Elle avait expliqué sur le plateau de Touche pas à mon poste ! avoir eu “des trucs à faire.” Mais sa fête a eu une autre conséquence néfaste : “Merci Maman Fast Good”, restaurant qui s’est occupé de la restauration pour la soirée de la star, mais ne l’a pas hébergé, se voit désormais harcelé. Selon Le Parisien, la gérante vit même “un calvaire”.
“Je n’avais vraiment pas besoin d’une telle publicité”
Anne-Sophie Egounlety, la gérante de l’établissement, ne s’attendait probablement pas à être identifiée sur la publication Instagram d’Aya Nakamura. D’autant plus que le message de la chanteuse a été mal interprété : le restaurant n’a fait que préparer des plats à emporter, et la fête a eu lieu dans un endroit différent. Elle raconte au Parisien : “Des gens m’ont appelée en disant qu’ils espéraient ma fermeture et me taclaient en disant que je m’autorisais à ouvrir alors que les autres sont fermés. Certains appellent, commandent pour 15 personnes… mais ne viennent jamais chercher la commande.”
Cette célébrité soudaine lui a causé beaucoup de tort, comme elle le mentionne avec tristesse : “Déjà, le premier confinement avait été dur, j’ai mis deux salariés au chômage partiel, ainsi qu’un apprenti. Je faisais tout moi-même : gestion, cuisine, commande à emporter… Je n’avais vraiment pas besoin d’une telle publicité.”
Merci Maman Fast Good, un restaurant de Tremblay-en-France, a été accusé d'avoir hébergé une fête organisée par @AyaNakamuraa en pleine pandémie. Pourtant, il s'agissait de plats à emporter. Depuis, la gérante vit un calvairehttps://t.co/oDvV8Sws5u pic.twitter.com/7zC2kV05oT
— Le Parisien (@le_Parisien) November 20, 2020