Brigitte Bardot : elle explique pourquoi elle ne souhaite pas se faire vacciner contre le coronavirus
L'ancienne comédienne et actuelle militante pour les droits des animaux cite deux raisons pour lesquelles elle ne courra pas après le vaccin pour se protéger du Covid-19.
Du haut de ses 86 ans, Brigitte Bardot a des opinions très tranchées, même lorsque sa vie est potentiellement en danger. Dans une interview donnée à Ici Paris, elle explique ne pas vouloir se faire vacciner. L’ancienne actrice et mannequin a toujours été anti-conformiste et ne se soucie ni de l’opinion publique ni du politiquement correct. À plusieurs reprises l’an passé, elle a adressé des lettres cinglantes à Emmanuel Macron dans lesquelles elle dénonce “l’emprise du lobby de la chasse sur le gouvernement” et lui reproche de s’être “couché devant les chasseurs”.
Elle refuse l’utilisation des animaux en laboratoire
C’est notamment pour son intransigeance envers le traitement des animaux que la muse de Serge Gainsbourg refuse de se faire vacciner, comme elle l’explique, liant profit financier et exploitation des animaux : “Ça n’est que le début d’une course au pognon pour les laboratoires et aux sacrifices par milliers pour les animaux-cobayes“. S’il est interdit en Europe depuis 1986 de mener des expériences sur les grands singes (chimpanzés, gorilles, orang-outan, bonobo, gibbons), les rongeurs (cobayes, rats, souris) et animaux de compagnie (chiens, chats) peuvent en revanche être “sacrifiés”, pour utiliser le terme consacré par les chercheurs. En Europe chaque année, 12 millions d’animaux sont utilisés pour la recherche, dont 47% pour satisfaire des exigences légales européennes et nationales.
Mais Brigitte Bardot a une autre raison : selon elle, le coronavirus est un “phénomène envoyé par la nature pour rééquilibrer la chaîne écologique saccagée par la puissance dominatrice humaine“. Elle tenait déjà des propos similaires en novembre lors d’un entretien pour Paris Match :
Je crains que le coronavirus et d’autres épidémies, qui déjà s’annoncent, ne remettent douloureusement les pendules à l’heure. Quand les cinq milliards d’êtres humains en trop sur cette terre auront disparu, la nature reprendra ses droits. […] C’est une sorte d’autorégulation de cette démographie que nous sommes incapables de contrôler. L’être humain n’ayant pas d’autre prédateur que lui-même, seules les forces naturelles peuvent le contraindre à la raison.
De quoi faire de la star de … Et Dieu créa la femme une figure singulière dans le paysage français.