Camélia Jordana invite Christophe Castaner à un débat sur la police
Une invitation qui fait suite aux propos de Camélia Jordana qui auront suscité la polémique.
C’est une polémique pour le moins incroyable, en pleine pandémie de Covid-19, qui est née dans l’émission On n’est pas couché, diffusée sur France 2 dans la nuit de samedi à dimanche. Invitée de l’émission, la chanteuse et actrice Camélia Jordana est revenue sur les violences policières. Des propos cinglants qui ont fait bondir les syndicats policiers et le Ministre de l’intérieur lui-même, Christophe Castaner. Suite aux réactions outrées, Camélia Jordana invite l’homme politique à un débat sur la police dans “le plateau de son choix”.
Camélia Jordana réplique aux nombreuses attaques
C’est après ses propos sur les forces de l’ordre que Christophe Castaner en personne lui a répondu sur Twitter : “Non madame, les hommes et les femmes qui vont travailler tous les matins en banlieue ne se font pas ‘massacrer pour nulle autre raison que leur couleur de peau’. Ces propos mensongers et honteux alimentent la haine & la violence. Ils appellent une condamnation sans réserve”.
Un message auquel Camélia Jordana a décidé de répondre, invitant Christophe Castaner à un débat : “Je ne m’exprimerai pas dans les médias suite aux nombreuses sollicitations en réaction aux propos de Christophe Castaner. Je serai en revanche honorée de débattre en direct avec lui sur le plateau de son choix”.
Voilà depuis ce weekend que les propos de Camélia Jordana sont vivement débattus sur Twitter, avec beaucoup d’échanges houleux.
Camélia Jordana ne se sent pas en sécurité face à la polique
Dans l’extrait polémique, l’écrivain Philippe Besson évoquait le comportement des manifestants, poussant la police à faire usage de la force sur fond de climat social tendu en France et bavures policières. Camélia Jordana avait alors pris la défense des personnes en banlieue, expliquant qu’ils “se font massacrer pour nulle autre raison que leur couleur de peau” avant d’ajouter “Il y a des milliers de personnes qui ne se sentent pas en sécurité face à un flic, et j’en fais partie. Aujourd’hui j’ai les cheveux défrisés. Quand j’ai les cheveux frisés, je ne me sens pas en sécurité face à un flic en France.”