Christophe Dechavanne : il remonte les bretelles à Nicolas Bedos
Le présentateur de The Wall n'a pas apprécié la désinvolture de Nicolas Bedos, qui recommandait hier d'arrêter le confinement et le port du masque.
“Arrêtez tout, écrivait hier Nicolas Bedos. TOUT. Les masques. Les confinements. […] Vivez à fond, tombez malades, allez aux restaurants […]. Nous devons désormais vivre, quitte à mourir.” Une sortie qui a fait polémique, et donne lieu aujourd’hui à un remontage de bretelles en règle de la part d’un autre habitué de la TV, Christophe Dechavanne.
Un rappel à l’ordre en bonne et due forme
Celui-ci s’est adressé à Nicolas Bedos sur Twitter et Instagram. Reprenant une partie du message du réalisateur, il dénonce l’imprudence et la désinvolture de ce dernier, car avec une épouse médecin, il connaît le quotidien des personnels soignants qui aimeraient eux aussi voir arriver la fin de la pandémie : “Comme “ces courageux soignants ” cf ton post du 9 septembre dernier, mon amoureuse en blanc (même son visage en te lisant) vivra et luttera avec ses collègues chaque heure qu’il faudra contre ce qui se pointe à l’horizon gris des jours à venir et même contre la mort qui menace sans censure d’âge on le voit maintenant.”
Il reproche à Nicolas Bedos d’oublier qu’un masque peut faire toute la différence : “Ce p… de masque aussi pénible à porter que la ceinture de sécurité à l’époque ou les capotes donc une décennie plus tard un seul dérapage quelques gouttes suffisent pour que la vie des uns ou des unes bascule dans une tristesse infinie. Je te dis avec respect et amitié, qu’appeler à ne pas s’astreindre à l’un de ses devoirs civiques et humains n’est pas possible en fait et ne souffre d’aucune discussion. Baisez sans précaution ! Foncez sans ceinture ! Postillonnez sans masque ! Et pourquoi pas dans la même journée… Malheureusement, il n’y a qu’un seul MacGyver. Sans déconner… on peut jouer avec de nombreux feux Nicolas, mais pas ceux-là, pas ceux-là“. En guise de conclusion, Christophe Dechavanne écrit : “La précaution n’est pas la terreur“.
Hier déjà, un commentaire sur la publication de Nicolas Bedos formulait la même critique : “La seule chose qui me protège sont le masque et les gestes barrières. Je ne veux pas mourir parce que porter un masque devient si on écoute les gens la pire des tortures… laissez-moi rire“.