Christophe Leroy : le “chef des stars” regrette d’avoir participé au dîner clandestin au palais Vivienne
Pour l'ancien chef de Johnny Hallyday, ça ne fait pas de doute, organiser le dîner du 1er avril le lendemain des annonces du président de la R2publique était une mauvaise idée.
Ce qui est déjà baptisé “L’Affaire des dîners clandestins” met dans l’embarras le collectionneur Pierre-Jean Chalençon et le chef Christophe Leroy. Si le dernier a plaidé l’humour après la diffusion d’un reportage sur M6 où on l’entend dire qu’il a “dîné dans la semaine dans deux-trois restaurants clandestins“, il a fini par accusé les journalistes de mauvaise foi, puis évoquait “un énorme poisson d’avril“, avant de reconnaître avoir organisé une réunion professionnelle dans le cadre de la célébration prochaine du bicentenaire de la mort de Napoléon Bonaparte.
“Il aurait fallu annuler cette conférence”
Pierre-Jean Chalençon a été interpellé et le palais Vivienne perquisitionné la semaine dernière, et de même Christophe Leroy a été à la fois interpellé et perquisitionné à son domicile. Le chef qui a été la risée d’une partie d’Internet qui se moquait de la présentation sans grand esthétisme de ses plats lors du repas facturé jusqu’à 480 euros est venu se défendre en son propre nom lors d’une interview avec BFM TV. Le chef y maintient la version d’une réunion professionnelle :
C’est une erreur, rien de grave, je n’aurais pas dû. Surtout vu de l’extérieur. Il ne s’est rien passé au palais Vivienne. Je peux comprendre le ressenti : le caviar, le champagne, le cuisinier du show-business et on en fait, on en fait… Je peux comprendre. C’est très mal perçu, c’est maladroit. Le président a parlé la veille, on a eu des annulations… Beaucoup de gens qui étaient prévus ne sont pas venus. Il aurait fallu annuler cette conférence.
Alors que M6 affirmait que 40 personnes étaient présentes et que Pierre-Jean Chalençon évoquait un chiffre minoré avec 20 personnes, le chef semble plus proche du constat établit par les journalistes :
Je crois que tout confondu c’est 37 personnes, entre 17h et 22h.
Il affirme que les employés du dîner du 1er avril étaient entièrement déclarés et que les paiements étaient effectués en carte ce crédit à l’aide d’un TPE. “Tout a été remis aux enquêteurs, affirme-t-il, ils le verront“. Nul doute que nous ne sommes qu’au début de l’affaire qui montre une défiance volontaire aux consignes gouvernementales (port du masque, couvre-feu, distanciation sociale, nombre de convives).