Diane Tell : après son déménagement en Suisse, elle repart de zéro et raconte tout

L'interprète de La légende de Jimmy se confie sur la nouvelle direction que prend sa vie.

Interprète de Si J’étais Un Homme, Diane Tell a mené toute sa carrière en France, depuis Biarritz où elle a résidé une grande partie de sa vie. Né à Québec, au Québec en 1959, la canadienne et française d’adoption a cependant choisi de quitter l’hexagone pour s’installer en Suisse, dans un village de 250 habitants où elle peut cultiver sa solitude et son anonymat.

« Une partie de moi aime vraiment la solitude »

Avec 14 albums derrière elle, dont le dernier Haïku est sorti en 2019, la chanteuse a connu une carrière riche en chansons, mais surtout en rencontres et collaborations, des deux côtés de l’Atlantique. Au début des années 2010, toujours en phase avec la musique, elle propose à l’artiste performeur et DJ Olaf Hund de remixer le morceau En pointillé. Depuis la même époque, elle a gagné son indépendance et décide seule de la production et de la promotion de ses albums, un privilège rare dans la très quadrillée industrie musicale. Dans une interview pour Gala, elle revient sur son parcours : « Il y a cinq ans, quand j’ai décidé de quitter Biarritz après y avoir vécu vingt-huit ans, j’aurais pu aller un peu n’importe où : au Canada, aux Etats-Unis, rester en France… ou réaliser mon rêve d’enfant. Un jour, j’étais en concert dans la région, j’ai regardé les montagnes et je me suis dit : ‘Allez, chiche !’ J’avoue que les gros changements, comme je viens de faire, c’est quand même toute une histoire ! Il faut un peu repartir de zéro« .

Lorsqu’elle déménage, elle met également fin à sa relation avec son époux Pierre Arostéguy, qu’elle avait rencontré et épousé lors de son arrivée à Biarritz voici trois décennies. Cependant, elle l’affirme, tout se passe au mieux pour eux : « Avec mon mari, ce fut une séparation très amicale et quand je retourne là-bas, je dors encore dans la famille« . Si elle vit seule, car elle n’a jamais voulu d’enfants, elle ne regrette pas ce choix : « Je suis heureuse comme ça. Une partie de moi aime vraiment la solitude, je suis programmée pour ça« .