Éric Zemmour : “Il a ce qu’il mérite” nouveau dérapage sur CNews à propos d’Emmanuel Macron
Cette fois-ci, le polémiste s'en prend au rôle du président, qu'il aurait affaibli lors de son mandat.
Hier, le président de la République se rendait en Drôme pour poursuivre sa campagne de ré-élection non officielle. À cette occasion, alors qu’il s’approche d’une foule derrière des barrières, un homme saisit son bras droit tout en lui infligeant un claque sur la joue gauche. Arrêté par les gendarmes du PSIG (Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie), le jeune homme de 28 ans serait fasciné par la fachosphère.
“Il a lui-même désacralisé la fonction”
Quelques jours après que Xavier Bertrand, président du conseil régional des Hauts-de-France, ait déploré qu’Emmanuel Macron ne se mette pas “à portée de baffes” et que le YouTubeur Papacito incite à un conflit armé avec les “gauchistes”, cette violence très réelle à l’encontre du président en a choqué plus d’un. En revanche, elle n’a pas surpris Éric Zemmour. Le polémiste d’ores et déjà condamné pour “injure et provocation à la haine” a ainsi déclaré : “Il a ce qu’il mérite si j’ose dire. C’est horrible à dire, et je condamne cet acte, comprenez ce que je veux dire. Mais il a ce qu’il a provoqué.”
Enfonçant le clou et tentant de donner une légitimité à ses propos polémiques, il a expliqué :
Il a lui-même désacralisé sa fonction. Il n’a lui-même pas respecté sa fonction. J’évoquerais la fête de la musique avec un groupe gay, complètement ostentatoire, j’évoquerais la photo avec les deux jeunes noirs qui lui font des gestes obscènes… J’évoquerais son comportement dans la rue, quand il a interpellé un jeune homme en lui affirmant qu’il pouvait lui trouver du travail en traversant la rue. Même s’il le pense ou qu’il a raison, il n’a pas à engager le dialogue avec un quidam. Il est le Président de la République, il est le roi.
Une conception très royaliste du rôle de président d’un démocratie, qui ne plaira assurément pas à tout le monde.