FKA Twigs : l’artiste évoque les violences qu’aurait commis son ex Shia LaBeouf
L'acteur dont le passé est marqué par des relations violentes et une addiction à l'alcool n'a pas laissé intacte la santé mentale et physique de l'artiste.
En décembre, la chanteuse, danseuse et chorégraphe Tahliah Debrett Barnett alias FKA Twigs portait plainte pour coups et blessures volontaires ainsi que détresse psychologique contre l’acteur Shia Labeouf suite à une relation abusive au long de laquelle il avait été violent.
Une dangereuse emprise psychologique
L’artiste avait fréquenté l’acteur du milieu de l’année 2018 à mai 2019 après l’avoir rencontré sur le tournage de son film Honey Boy. Dans ce dernier, Shia Labeouf interprète son propre père et rejoue son enfance dans une sorte de long-métrage autobiographique thérapeutique, qui avait été autant plébiscité par la critique que par les spectateurs. De cette enfance, il garde des séquelles qui, si ils ne justifient pas les violences, l’expliquent. Suite à la dénonciation de FKA Twigs, le comédien était accusé par la chanteuse Sia d’être un menteur pathologique qui l’a “piégée dans une relation adultère en prétendant être célibataire” et serait “très malade“.
Pour le podcast Grounded with Louis Theroux sur la BBC, FKA Twigs revient sur les accusations de violence et détaille ce que lui a fait subir son ex. Ce dernier, lors d’un retour de balade, aurait menacé la jeune femme de faire un accident de voiture si elle ne lui disait pas qu’elle l’aimait, avant de l’étrangler en public dans une station-service. De plus en plus jaloux à mesure que la relation avançait, l’emprise de l’acteur se serait fait plus pressante, à tel point que l’actrice ne pouvait plus regarder d’autres hommes dans les yeux sans craindre sa colère. Finalement, comme elle le confie dans la vidéo ci-dessous, elle a eu un déclic :
“Je savais que ça ne marcherait jamais entre nous. Mais je devais prendre le temps, avant de le quitter, de rassembler suffisamment de force pour être sûre qu’une fois que je le quitterais, ce serait pour de bon, que je ne craquerais pas quoiqu’il fasse.