Jean-Christophe Lagarde : gardé à vue pour possession d’armes, l’homme politique se justifie
Après intervention des secours puis de la police, le député a été arrêté vendredi. Il s'expliquait hier.
Député de la Seine Saint-Denis et président du parti centriste UDI, Jean-Christophe Lagarde avait été arrêté au petit matin la semaine dernière selon Europe 1 et l’AFP. D’après ces médias, lorsque les forces de police interviennent sur les lieux à 1h du matin vendredi 12 mars, les proches de l’homme politique s’inquiètent d’une possible tentative de suicide. Mais il sera finalement gardé à vu pour possession d’armes.
“Il n’y a jamais eu de coup de feu tiré”
Dans les colonnes du Parisien, le député s’explique, avançant des tensions familiales sur fond de passion pour le tir sportif :
C’était une soirée compliquée après une très longue journée. Parmi nos proches, mon état de fatigue, pour ne pas dire d’épuisement physique et moral, a créé une vive inquiétude. Ils ont cru avoir besoin de me protéger parce qu’ils craignaient pour ma sécurité. Cette épreuve [la maladie de l’un de ses quatre enfants] génère des angoisses, une tension en moi, des désaccords parfois sur la manière de la gérer, comme dans toutes les familles.
Après le débarquement des urgences, la famille ayant confirmé la présence d’armes sur place, c’est au tour de la police d’intervenir. Pour Aude Lagarde, son épouse, qui témoigne également dans les colonnes du journal ce matin, cette entrée en fanfare de la police est excessif :
Ma première réaction, en voyant cet arsenal policier, ça a été : “mais c’est une farce, c’est une blague.” Il ne s’était rien passé.
L’homme politique reconnaît cependant que “c’est dans la procédure des forces de secours“, avant de tenter d’expliquer le bruit de détonation entendue par les secours à leur arrivée :
C’est le vent qui fait taper cette bâche et qui fait un bruit comme une détonation assourdie. C’est ça qui a fait partir toute cette histoire en vrille. Il n’y a eu aucune menace, aucune violence, aucun danger envers un tiers et aucune intention de violence envers moi-même. Il n’y a jamais eu de coup de feu tiré.
Coopérant avec la police, il estime qu’une vérification des armes en sa possession permettra de la blanchir.