Jean-Marie Le Pen : il explique pourquoi il n’a pas invité ses filles à son mariage
Le doyen de la politique a reformulé ses vœux 30 ans après son union avec Jany Paschos, mais n'a pas convié sa descendance à la cérémonie. Aujourd'hui, il s'explique au micro de RTL.
Fondateur du Front National en 1972 après avoir été poujadiste et député, Jean-Marie Le Pen eu trois filles lors de son premier mariage avec Pierrette Lalanne en 1960 : Marie-Caroline, Yann et Marine. Le mariage prend fin avec un divorce prononcé en 1987, mais quatre plus tard, Jean-Marie Le Pen se remarie. L’heureuse élue est alors Jany Paschos, avec qui il se marie civilement en 1991.
“Je leur en aurai parlé si j’avais été sûr de leur discrétion”
Le 16 janvier dernier, le couple reformulait ses vœux à l’église, pour un premier mariage religieux. Des proches de l’homme politique était présent, mais ses filles n’avaient pas été conviées. Choquées, sa fille Yann confiait à Gala :
C’est assez perturbant. On se demande pourquoi ? Comment ? Apprendre cela par voie de presse est humiliant et blessant pour nous ses enfants, comme pour tous ses petits enfants. J’ai des rapports très proches avec mon père. C’est quelque chose qui m’aurait fait très plaisir qu’il épouse sa femme dans ses vieux jours. Mais là, on sent que quelque chose n’est pas normal… Son entourage n’est pas très catholique… Quand on a un père comme ça, il faut apprendre à passer outre. Mais nous, ses filles, sommes toutes les trois choquées.
Les filles de Jean-Marie Le Pen et de Pierrette Lalanne restaient dans l’incompréhension la plus totale, d’autant qu’il se déroulait au domicile de leur paternel à Rueil-Malmaison et que des photos avaient été distribuées à la presse après coup, brisant le sceau du secret. Jean-Marie Le Pen revient aujourd’hui sur les raisons qui l’ont poussés à priver ses filles de cette cérémonie particulière sur RTL :
Je leur en aurai parlé si j’avais été sûr de leur discrétion et je ne voulais pas faire de cette cérémonie un évènement politique. […] La première démarche de mes filles aurait dû être de me téléphoner et je regrette qu’on ait fait des commentaires de presse avant de s’être informés clairement des causes de la choses.