Jean Roch ferme sa discothèque VIP Room à Paris et explique les raisons
Le climat en France serait responsable, selon Jean Roch, de la fermeture de son club.
Longtemps décrit comme le roi des nuits parisiennes, l’aura de Jean Roch a décliné au fil des années, tout comme celle de son VIP Room à Paris. Une situation sans doute dû à une offre beaucoup plus riche, moderne, et moins sélective chez la concurrence. Jean Roch représente une autre époque de la nuit parisienne, désormais révolue. Et face à ce constat, l’homme n’a eu d’autre choix que fermer ses portes. Et lors d’une interview pour CNews, Jean Roch a révélé, selon lui, les raisons de la fermeture de son établissement.
Un établissement de 2000m² qui ferme ses portes
Le VIP Room était l’une des plus grandes discothèques de Paris, se trouvant dans la très chic rue de Rivoli et 2000m² d’espace, avec un restaurant italien. Après douze ans, Jean Roch a annoncé sur CNews les raisons de cette fermeture. Selon lui, le mouvement des gilets jaunes et le climat actuel sont responsables de cette situation.
« Parce qu’on a plus le choix, parce que c’est plus possible aujourd’hui d’exploiter le VIP Room à Paris. Trop de changement, trop de chose ont bougé dans cette ville, ce pays, trop de fracture, trop de décalage. Et malheureusement les loyers, tout ce qu’il faut faire pour faire fonctionner une entreprise comme celle-là, le nombre d’employés, les charges… »
Mais pour l’homme, c’est véritablement les noctambules qui ont perdu le goût de venir au VIP Room depuis près de 5 ans : “Depuis 2015, on vit un véritable cauchemar à Paris et on a beaucoup de mal à garder la passion des visiteurs étrangers et français, des clubbers. Le samedi a disparu pendant pratiquement tout l’hiver avec les manifestations, les grèves sociales… on s’est retrouvé à faire un métier où on avait perdu nos repères puisqu’on ne pouvait plus faire notre métier dans de bonnes conditions“.
Beaucoup de visiteurs, selon Jean Roch, annulaient les réservations à cause des manifestations diffusées sur les chaînes d’info.