Jean-Vincent Placé : l’ex-secrétaire d’État condamné à payer 5 000€ d’amende pour harcèlement sexuel
Jamais deux sans trois : Jean-Vincent Placé est condamné pour la troisième fois par la justice.
En avril 2018, Jean-Vincent Placé était placé en garde à vue : il aurait insulté un videur, le menaçant de le renvoyer “en Afrique” et demandé à une femme de danser contre rémunération dans la boîte de nuit “La Piscine”, rue Princesse à Paris, avant d’insulter les agents de police venu constater l’altercation. Il était gardé à vue pour “outrage à personne dépositaire de l’autorité publique”, “insulte à caractère racial” et “violence sans incapacité commise sous l’emprise de l’ivresse”. Il avait écopé de trois mois de prison avec sursis et de 1 000€ d’amende. En 2013, il devait s’acquitter de 18 000€ d’amendes d’infractions routières.
Il reconnaît les faits
Mais en 2016 déjà, il avait fait parlé de lui. L’ancien sénateur de 53 ans rentrait dans son appartement du 7ème arrondissement après un dîner et avait tenté d’embrasser contre son gré devant chez lui une gendarme en charge de sa sécurité — il était alors secrétaire d’État à la réforme de l’État et à la simplification au sein du gouvernement — en ajoutant “Venez avec moi et vous verrez, ça va être sympa“. L’agent avait porté plainte, mais l’affaire était restée sans suite.
Le gendarme avant cependant choisi de joindre le cortège de témoignage dénonçant le harcèlement sexuel en 2020, dans la foulée du mouvement #BalanceTonPorc, en portant plainte contre l’homme politique, qui a reconnu les faits. D’après Le Monde, il a été condamné le 1er mars à payer 5 000€ d’amende et sa défense précise qu’il “a reconnu les faits et accepté la proposition de peine faite par le procureur de la République, qui lui semblait juste et raisonnable“. Toutefois, le journal précise que “cette nouvelle condamnation ne figurera pas au casier judiciaire de l’intéressé” tout comme la précédente peine infligée en 2018.