La scène post-générique de Thunderbolts établit un nouveau record majeur dans l’univers Marvel

La scène post-générique du film The Thunderbolts vient d’établir un nouveau record dans l’univers Marvel, marquant un tournant inédit pour la franchise et suscitant de vives réactions parmi les fans et les observateurs du MCU.

Un record inédit pour une scène post-générique Marvel

Dans l’univers si codifié du Marvel Cinematic Universe (MCU), la fameuse scène post-générique est devenue un passage obligé, presque un rituel. Avec le film Thunderbolts*, réalisé par Jake Schreier, le studio franchit un nouveau cap : la séquence qui clôture le long-métrage s’étire sur 2 minutes et 54 secondes, dépassant ainsi les 2 minutes 51 cumulées des cinq scènes de Guardians of the Galaxy Vol. 2. C’est désormais la plus longue scène post-crédits de toute l’histoire du MCU.

Des antihéros propulsés sur le devant de la scène

À la fin du film, on retrouve une équipe atypique : Yelena (Florence Pugh), le Winter Soldier (Sebastian Stan), le Red Guardian (David Harbour), U.S. Agent (Wyatt Russell) et Ghost (Hannah John-Kamen). Ces héros cabossés, réunis sous l’impulsion — ou la manipulation ? — de l’intrigante Valentina Allegra de Fontaine, se voient soudainement présentés comme les « Nouveaux Avengers » lors d’une conférence de presse improvisée, sans réellement avoir eu leur mot à dire. Ce tournant marque une rupture nette avec les anciennes figures du MCU, à la fois dans l’attitude et dans la dynamique d’équipe.

Malaise en haut de la tour : des héros peu enthousiastes

Quatorze mois plus tard, c’est dans une tour new-yorkaise austère que ces « nouveaux » justiciers tentent tant bien que mal d’assumer ce rôle qu’on leur a imposé. Malgré leurs efforts pour paraître à la hauteur, ils restent prisonniers de leurs passés : ex-mercenaires, anciens tueurs, figures traumatisées… La décoration laisse à désirer, tout comme l’ambiance générale ; personne ne semble vraiment à sa place. À cela s’ajoute un détail savoureux : ils se retrouvent en pleine bataille juridique autour du nom « The Avengers », propriété exclusive de Captain America. Un énième pied-de-nez ironique à une époque où même les super-héros doivent composer avec les subtilités du copyright.

L’identité tourmentée des Thunderbolts*

Plusieurs éléments expliquent cette atmosphère singulière :

• Difficulté d’adaptation : ces héros peinent à maîtriser le jargon technologique et leur nouvelle notoriété.
• Scepticisme face à l’héroïsme traditionnel : loin des anciens Avengers charmeurs ou blagueurs, ils n’aspirent ni à la célébrité ni au panache.
• Lourdeur du passé : chaque membre traîne ses fêlures et voit son engagement comme une corvée plus qu’une vocation.

La scène post-crédit ne se contente donc pas d’annoncer une future intrigue — en filigrane, elle fait référence au très attendu The Fantastic Four: First Steps, prévu pour 2025 — mais installe durablement une tonalité nouvelle : celle d’un groupe désabusé, aux antipodes des super-héros triomphants auxquels Marvel nous avait habitués. Une évolution notable qui augure peut-être d’un virage plus nuancé pour le MCU.