L’Absolute Universe de DC révèle une Justice League totalement inattendue

Image d'illustration. DC UniverseDC Comics / PR-ADN
La nouvelle série Absolute Universe de DC a récemment dévoilé une version inédite de la Justice League, surprenant les fans avec une équipe différente de celle à laquelle ils étaient habitués dans l’univers classique du comics.
Tl;dr
- Les vilains dominent l’Absolute Universe de DC.
- La Justice League est une alliance du mal.
- Les héros agissent dans l’ombre, hors du système.
Une Justice League à l’envers dans l’Absolute Universe
Un vent de révolte souffle sur l’Absolute Universe, la nouvelle initiative éditoriale de DC. Depuis ses débuts, chaque série a soigneusement isolé ses héros, forgeant une identité propre à chacun. Pourtant, le temps des croisements semble venu : dès décembre, un premier duo se formera avec « Absolute Batman » et « Absolute Wonder Woman », réunissant Bruce et Diana pour une aventure en deux volets. Une préfiguration d’une équipe élargie ? Peut-être. Sauf que le nom Justice League, lui, appartient désormais aux forces du mal.
L’alliance des puissants… du mauvais côté
C’est là tout le paradoxe de ce nouvel univers : dans « Absolute Evil #1 », orchestré par Al Ewing au scénario et Giuseppe Camuncoli au dessin, les grands méchants prennent le pouvoir. Ils ne se contentent plus de menacer l’ordre établi ; ils l’incarnent. On retrouve ainsi la crème des antagonistes : le Joker, Veronica Cale, Ra’s al Ghul, Elenore Thawne, et Hector Hammond. Chacun occupe une place stratégique : Secrétaire à la Défense pour Cale, magnats industriels pour Joker ou Ra’s al Ghul, chercheuse militaire pour Thawne. Ce n’est pas un système corrompu par accident : il a été bâti ainsi, conçu par le tyran cosmique Darkseid pour ériger l’oppression en loi fondamentale.
Légendes brisées et résistance clandestine
Ce basculement total s’ancre dans une histoire alternative où les premiers héros – ceux dits de l’« Âge d’Or » – ont été éliminés sans ménagement. Sandman assassiné, Wildcat acheté par les puissants… L’exemple est donné dès la première réunion des méchants dans le Hall of Justice. Ici, c’est leur justice qui règne : tuer Oliver Queen alias Green Arrow devient un avertissement glaçant.
Face à ce monde où tout favorise les oppresseurs, les héros ne peuvent compter que sur eux-mêmes – ni argent ni influence à leur disposition :
- Batman, fils du peuple, lutte contre Gotham en ruines.
- Superman, traqué, soutient ouvriers et opprimés face à Lazarus Corp.
- Wonder Woman, sorcière venue des enfers, mais porteuse d’espoir.
Lueur d’espoir et perspectives incertaines
À travers cette dystopie implacable, chaque créateur réinvente la mythologie : chez Scott Snyder, Batman n’incarne plus l’ordre, mais sème le trouble dans un système perverti ; chez Jason Aaron, Superman reprend son rôle de défenseur des démunis ; quant à Diana sous la plume de Kelly Thompson, elle reste cette figure messianique croyant envers et contre tout à la rédemption humaine. Impossible de ne pas y voir un reflet acide de notre époque – où même les symboles de justice peuvent être détournés par ceux qui détiennent vraiment le pouvoir.
« Absolute Evil #1 » est déjà disponible en librairie.
