Le Japon frappe fort : répercussions sévères pour les créateurs de contenu après l’arrestation d’un streamer populaire
Au Japon, la liberté des streamers à faire des Lives est désormais restreinte, suite à l'arrestation de l'américain Johnny Somali. Cette mesure gouvernementale a clairement renforcé les régulations. Quels impacts cette décision pourrait-elle avoir sur l'industrie du streaming ?
Tl;dr
- Le Japon durcit les règles pour les streamers suite à des incidents.
- Le streamer américain Johnny Somali a été arrêté pour des actes déplacés.
- Le Secrétaire général du cabinet japonais dénonce les « Youtubeurs nuisibles ».
- Cela pourrait entraîner jusqu’à trois ans de prison pour Johnny Somali.
Le durcissement des règles pour les streamers au Japon
Le monde des influenceurs du Pays du Soleil Levant est en ébullition. Les légères contraintes qui régissaient jusqu’ici, les streamers du Japon sont désormais revues à la hausse. Le gouvernement nippon a décidé de durcir les règles.
Le cas de Johnny Somali : un déclencheur
Les vlogs et les lives étaient jusque-là une activité florissante au Japon, mais l’arrestation récente du streamer américain Johnny Somali, de son vrai nom Ismael Ramsey Khalid, a jeté une ombre sur la profession. L’homme, suivi par plus de 600 000 followers, a été interpellé pour atteinte à la vie privée et troubles à l’ordre public.
Un resserrement des règles nécessaire
Hirokazu Matsuno, secrétaire général du cabinet du Japon, s’est exprimé sur Reddit pour dénoncer les « Youtubeurs nuisibles » qui, selon lui, « portent atteinte à la vie privée et causent des troubles à l’ordre public ». Il prévoit donc de rendre la loi beaucoup plus stricte pour les créateurs de contenu. « Nous devons garantir la liberté des utilisateurs des réseaux sociaux, mais nous devons aussi restreindre l’atteinte à la vie privée et les problèmes qu’ils causent », a-t-il déclaré.
Les conséquences pour Johnny Somali
Le cas de Johnny Somali a attisé la polémique. Les faits lui sont lourds : « Je vais refaire les bombardements de Hiroshima et Nagasaki », avait-il déclaré en provoquant les citoyens japonais. Arrêté le 21 septembre dernier par la police d’Osaka, le streamer risque jusqu’à trois ans de prison. L’affaire est toujours en cours auprès des autorités japonaises.