Le journaliste Darius Rochebin raconte son interview mouvementée avec Catherine Deneuve
Le célèbre journaliste suisse s'est montré franc à propos de son interview avec l'actrice française !
Catherine Deneuve se remet doucement de son attaque et a repris le tournage de son prochain film. Une star française au rayonnement international que Darius Rochebin, célèbre journaliste suisse qui a rejoint l’antenne de LCI, a eu l’occasion d’interviewer. Et lors d’un passage chez France Inter, celui surnommé le “PPDA suisse“, pour la grande qualité de ses entretiens, est revenu sur celui en compagnie de Catherine Deneuve. Une entrevue mouvementée et une actrice décrite comme “infecte, vraiment infecte, du début à la fin“, comme le rapporte Télé-Loisirs.
Une interview que le journaliste suisse a tout de même aimé
Étrangement, malgré une Catherine Deneuve décrite comme infecte, Darius Rochebin garde un bon souvenir de son entrevue avec l’actrice, “paradoxalement“.
L’homme a notamment expliqué que “C’est la grâce des interviews. Il y avait une réflexion que j’ai beaucoup aimé : ‘il faut toujours retrouver la grâce du débutant’. C’est à dire même quand vous êtes comme elle, à un point de carrière où vous n’avez plus rien à prouver, il faut retrouver une espèce de fraîcheur, d’audace. Et on le voyait dans certains de ses films où elle se moque un peu d’elle-même, un peu de dérision… C’est pour ça, je trouve qu’on peut à la fois trouver une personne insupportable, elle était vraiment odieuse, et en même temps une très grande artiste.”
Mais que s’est-il donc passé pour qu’un journaliste chevronné comme Darius Rochebin, qui a eu l’occasion de s’entretenir avec Jean-Luc Godard dans longue carrière, puisse trouver Catherine Deneuve ? Le journaliste a expliqué longuement cette rencontre particulière : “C’était une très forte expérience parce qu’elle était infecte, vraiment infecte, du début à la fin. Et en même temps c’était son charme. […] Je me rappelle la fin de l’interview, on était dans l’ascenseur. Je lui dis : “une petite photo pour les réseaux sociaux”, elle me dit : “non j’aime pas les réseaux sociaux”, elle s’est retournée et je vois encore son manteau de fourrure encore comme ça très ample et on a fini le trajet en ascenseur avec elle qui me tournait le dos” .