Léna Situations : l’influenceuse dénonce les critiques sur son physique
On lui a trop souvent reproché d'avoir une petite poitrine, et ces critiques gratuites exaspèrent la vidéaste qui redoute qu'elles influencent les membres les plus jeunes de son audience.
Vidéaste de 23 ans, Léna Situations ou Léna Mahfouf de son vrai nom, est de plus en plus populaire parmi le cercle fermé des influenceurs et influenceuses. Très suivie sur les réseaux sociaux avec 2,3 millions d’abonnés sur Instagram et et 1,3 million sur TikTok, elle est parvenue à rassembler 1,6 million de personnes sur sa chaîne YouTube depuis son lancement en 2017.
“Quand on m’attaque moi, ça va forcément tomber sous les yeux de petites filles”
“Vidéaste beauté”, elle a trouvé le succès en donnant des conseils de maquillage et de mode, au point que Vogue lui a consacré une vidéo de 20 minutes l’an passé dans laquelle elle visite les ateliers du couturier Dior. Ce mois de janvier, son premier ouvrage publié en octobre dernier a passé la barre des 250 000 ventes. Dans ce livre de développement personnel intitulé Toujours plus, la jeune femme donne des astuces à ses lecteurs pour avoir confiance en soi, faire face aux critiques, au harcèlement… Car elle en a elle-même été la victime.
Invitée sur le plateau de C à Vous hier, elle a expliqué sa devise du positif qui appelle le positif et comment celle-ci permet de surpasser ses épreuves, mais est surtout revenue sur le torrent de haine qui
Je me suis fait beaucoup critiquer pour ma petite poitrine qui ne plaisait pas à certains hommes sur les réseaux sociaux. Et malheureusement [aussi] à des femmes […] un peu déçue de ce point-là. Il y a eu pas mal de commentaires sur le physique donc du body-shaming. Très sincèrement aujourd’hui ça ne me touche plus j’ai eu le temps de grandir. […] On ne peut pas parler du corps d’une personne qu’on ne connaît pas. Et on ne peut pas imposer ce qu’on aime à une femme qu’on ne connaît pas. Ce qui me dérange c’est que quand on m’attaque moi, ça va forcément tomber sous les yeux de petites filles ou de petits garçons qui sont en train de se construire. Ils n’ont pas le recul que j’ai aujourd’hui à 23 ans et qui vont se dire “moi, j’ai des seins encore plus petits qu’elle, moi aussi c’est horrible” ou alors au contraire “Ah, mais j’ai vu comme on a été méchant sur les réseaux sociaux et ça veut dire que je peux faire pareil à l’école ou dans la vraie vie”