Louise Chabat : “Être parent au foyer est probablement le métier le plus dur du monde”
La fille d'Alain Chabat découvre le féminisme et les joies de la maternité.
Avec le mot d’ordre “le privé est politique”, la deuxième vague du féminisme a permis la reconnaissance du travail domestique fourni par les femmes à partir des années 60. Ménage, courses, repas, garde des enfants, charge mentale… Les hommes et les femmes ne sont pas égaux devant la parenté, entre autres.
“Celui qui reste à la maison c’est celui qui travaille”
Coach personnel et psychothérapeute, Louise Chabat prodigue à travers sa chaîne YouTube des conseils et partage ses réflexions sur la vie avec une énergie débordante. Elle annonçait il y a quelques mois être enceinte de 5 mois de son premier enfant. Ayant depuis accouché, il y a 3 mois déjà, elle abordait en mai sans complexe le post-partum, cette période entre l’accouchement et le retour de couches correspondant aux 6 premières semaines après la naissance d’un enfant. Elle dénonçait alors les injonctions à la beauté des corps féminins après l’accouchement, une “charge mentale” supplémentaire à gérer avec le post-partum.
Sur Instagram, elle relate la difficulté d’être mère : “Pourquoi on dit que les mères au foyer ne travaillent pas ? Après 8 mois de congé paternité, Julien a repris le boulot à temps partiel. Depuis, on se partage la garde du petit (moi le matin quand il bosse au resto & lui l’après-midi quand j’ai mes consults). Et bah, on a BIEN CONSCIENCE que celui qui reste à la maison s’occuper du fils c’est bien CELUI QUI TRAVAILLE & non l’inverse ! On a bien conscience que celui qui part travailler c’est celui qui est en vacances ! Je réalise qu’être parent au foyer est probablement le métier le plus dur du monde“. Revenant sur le sujet du post-partum, elle déclare alors : “Cette société là ne valorise pas les parents au foyer. Ils n’ont aucune reconnaissance sociale ni financière. Très peu d’aide & protection. C’est aussi pour cette raison qu’il y a autant de dépression post-partum en France“. Une publication saluée sur le réseau social.