Ludivine Valandro : la sosie de Cristina Córdula porte plainte contre Christophe Dechavanne et Laurent Ruquier
Les deux animateurs sont accusés de transphobie à l'égard de l'artiste de 51 ans. Une procédure est engagée pour des propos tenus en 2017.
C’est une blague de mauvais goût qu’ils aimeraient oublier aujourd’hui. Laurent Ruquier et Christophe Dechavanne, en grande conversation lors d’une émission des Grosses Têtes qui se tenait en 2017, évoquait Ludivine Valandro, une personne qui a changé de sexe et se dit Make up artist et “spécialiste de la transformation de personnages célèbres”.
L’artiste se produisait alors sur scène pour mettre en valeur sa ressemblance avec la présentatrice des Reines du shopping, Cristina Córdula. Au micro de RTL, celle qui présente également Cousu main depuis 2014 a qualifié l’imitation de “grotesque”, mais les deux compères sont allés plus loin. Laurent Ruquier avait déclaré : “Si ça se trouve, il y en a qui ont passé la nuit avec elle, y a peut-être 15 mecs qui se disent : ‘Je me suis tapé Cristina Cordula !’.” Christophe Dechavanne avait alors renchérit en s’exclamant : “Et qui se disent qu’elle a quand même une grosse bite !”
Des propos transphobes ?
StarMag rapporte que Ludivine Valandro a porté plainte contre les deux animateurs, le 2 octobre dernier. Elle a déclaré également subir une perte de revenus et a vu revenir son bégaiement : “Ça m’a fait énormément de mal, je me suis sentie humiliée, d’autant que la vidéo a été mise sur les réseaux sociaux. Retour de mon bégaiement, peur de sortir seule, perte de contrats alors que le sosie de Cristina représentait 40% de mon activité au cours de laquelle on ne m’avait jamais traité de travelo.”
Pour réparer sa perte de revenus et faire retirer la vidéo aujourd’hui encore en ligne, elle a fait appel à deux avocats. Pour ceux-ci, leur cliente est “marquée du sceau de la transphobie”. De son côté, elle déclare : “Aujourd’hui, alors que la vidéo est toujours en ligne, je veux qu’ils soient condamnés.” En revanche, Christophe Dechavanne s’est excusé dans les colonnes du Parisien : “Si cette personne, dont j’ignorais qu’elle avait été un homme, a été blessée ce jour-là par des propos, dont les miens, j’en suis profondément navré. C’est une évidence, je ne me serais jamais permis de dire cela en connaissance de cause.”