Maddy Burciaga : pour vendre ses cosmétiques, elle aurait inventé un partenariat avec la Fondation Brigitte Bardot
À l'encontre de tous les principes que défend la Fondation créée en 1986, la vedette de télé-réalité promeut sa gamme de produits de beauté Mlips Cosmetics. Une manœuvre très vite dénoncée.
Brigitte Bardot a opéré un revirement de carrière radical lorsqu’elle s’est attachée à défendre la cause animale, notamment les phoques et les équidés, mais aussi les animaux utilisés pour leur fourrure, pour les combats (corrida, coqs, chiens), l’expérimentation animale. Grâce à ses refuges, la Fondation Brigitte Bardot, fondée en 1986, recueille les animaux abandonnés (domaine dans lequel la France est championne du monde) et ceux victimes de mauvais traitements.
“Il fallait oser !”
Pour toutes ces raisons, ce qui apparaît comme une tentative de la part de la candidate de télé-réalité Maddy Burciaga d’utiliser l’image de la FBB a été perçu comme un réel affront. La Fondation dénonce régulièrement les traitements que subissent les animaux pour le profit de l’homme, et la parisienne installée depuis peu à Dubaï semble précisément s’inscrire dans cette tendance. La jeune femme en couple avec Benjamin Samat, pour faire la promotion de sa gamme de produits de beauté Mlips Cosmetics, aurait inventé un partenariat avec la Fondation en promettant de reverser 25% des gains de l’opération.
Elle incitait sa communauté à acheter en précisant qu’il ne restait “que quelques jours” pour profiter d’une remise de 25% sur ses produits. Le journaliste Hugo Clément a dénoncé la pratique dans deux publications Instagram introduites par les mots “Attention arnaque” et “Attention mensonge”. Dans la première, il publie un communiqué de la FBB précisant que celle-ci n’a “jamais autorisé une telle exploitation de son nom et de sa réputation, pour laquelle elle n’a d’ailleurs jamais été sollicitée ou rémunérée“. Hugo Clément commente ainsi la manœuvre : “Tenter de vendre du rouge à lèvre en utilisant abusivement un lionceau et une association de défense des animaux… il fallait oser !“. La Fondation lutte en effet contre la captivité des lionceaux, considérés comme des “nouveaux animaux de compagnie” et contraints à être dégriffé pour vivre parmi les hommes.
La seconde publication, publiée après la tentative de justification, explique que ce n’est qu’après avoir vu la polémique enfler et après une mise en demeure de la FBB que la jeune femme aurait finalement fait un don de 200 euros : “Le bénéfice total de la marque pour octobre serait ainsi de 800 euros” précise Hugo Clément. Sur Instagram, la Fondation regrette que les produits “ne sont en aucun cas certifiés « vegan »”, contenant ainsi des matières animales ou testés sur les animaux. Un bien mauvais buzz pour la candidate des Marseillais et des Anges.