Meghan Markle : elle révèle avoir eu une fausse couche en 2019
Tout n'est pas rose pour la duchesse de Sussex, qui a du faire face à un drame personnel l'an passée.
Dans un éditorial publié dans le New York Times, Meghan Markle revient sur une épisode dramatique survenu il y a quelques mois : la perte de son deuxième enfant. Comme Chrissy Teigen il y a quelques semaines, et Kate Beckinsale quelques temps plus tard, la maman d’Archie, elle a choisi de partager publiquement ce sujet relativement peu discuté dans la sphère publique.
Meghan Markle prend les choses en main
L’éditorial publié aujourd’hui commence ainsi :
C’était un matin de juillet qui commençait comme que n’importe quel autre jour : préparer le petit-déjeuner. Nourrir les chiens […] Faire une queue de cheval avant de sortir mon fils de son berceau. Après avoir changé sa couche, je sentis une crampe aiguë. […] Je savais, en serrant mon premier-né dans mes bras, que je perdais mon second.
Après s’être rendu à l’hôpital, la duchesse se demandait comment aborder le reste de sa vie, comment guérir en tant que femme et en tant qu’épouse :
Assise dans un lit d’hôpital, regardant mon mari dont le cœur se brisait alors qu’il essayait de réparer le mien, j’ai réalisé que la seule façon de commencer à guérir était de se demander : “Est-ce que ça va ?”
Alors qu’elle tente de se remettre de cette épreuve, elle se remémore une de ses premières journées à New York, quand, alors qu’elle voyage en taxi, elle aperçoit une femme éplorée dans la rue. Elle demande au chauffeur s’il elle ne ferait pas mieux de s’arrêter là pour s’enquérir de son état, mais celui-ci lui intime de ne pas s’inquiéter : à New York, explique-t-il, on gère nos problèmes personnels dans la rue. Une personne ne tardera pas à passer le coin de la rue pour s’occuper d’elle.
Mais rétrospectivement, Meghan Markle ne peut s’empêcher de penser :
Aujourd’hui, après toutes ces années, dans l’isolement, en deuil de la perte d’un enfant, la perte de la foi commune de mon pays en ce qui est vrai, je pense à cette femme à New York. Et si personne ne s’arrêtait ? Et si personne ne la voyait souffrir ? Et si personne ne l’aidait ? J’aimerais pouvoir retourner et demander à mon chauffeur de taxi de s’arrêter.
Elle regrette que l’on demande trop peu souvent comment vont les choses, et que parler de fausse-couche reste un tabou :
Perdre un enfant, c’est porter un chagrin presque insupportable, vécu par beaucoup, mais dont on parle peu. Dans la douleur de notre perte, mon mari et moi avons découvert que parmi 100 femmes, 10 à 20 d’entre elles auront souffert d’une fausse couche. Pourtant, malgré le caractère partagé de cette douleur, la discussion reste taboue, marquée par la honte, perpétuant un cycle de deuil solitaire.
Un message que ne manqueront pas d’entendre les femmes ayant souffert une perte similaire.