Netflix dévoile une première image saisissante de Jacob Elordi en monstre de Frankenstein, loin des attentes

Image d'illustration. FrankensteinNetflix / PR-ADN
Netflix dévoile de nouvelles images de Jacob Elordi dans le rôle de la créature de Frankenstein, offrant un aperçu inédit et surprenant du célèbre monstre. L’acteur australien apparaît sous un jour inattendu dans cette adaptation très attendue.
Tl;dr
- Netflix révèle enfin le visage du monstre de Frankenstein.
- Jacob Elordi séduit par sa performance et son maquillage.
- Le film de Guillermo del Toro vise les Oscars.
Un visage révélé, une attente relancée
Jusqu’ici, la promotion orchestrée autour du très attendu Frankenstein de Guillermo del Toro, production phare de Netflix, s’était appuyée sur une stratégie bien huilée : entretenir le mystère autour de la créature. Les différents teasers, affiches et extraits avaient choisi de ne montrer que des fragments du fameux monstre, laissant volontairement le public dans l’expectative. Mais coup de théâtre à quelques semaines de la sortie : la plateforme américaine a dévoilé dans une nouvelle bande-annonce un aperçu détaillé du personnage incarné par Jacob Elordi. Une révélation qui n’a pas manqué de surprendre les fans, tant le look choisi tranche avec l’imaginaire collectif.
L’esthétique revisitée d’un mythe intemporel
Avec son teint pâle et ses traits singuliers, le monstre revisité par Del Toro rappelle étonnamment les ingénieurs du film « Prometheus » de Ridley Scott. Loin du cliché du colosse verdâtre aux cicatrices proéminentes, la créature proposée ici joue davantage sur l’humanité troublante que sur l’horreur pure. Un choix assumé qui s’inscrit dans la volonté du réalisateur mexicain d’explorer la complexité émotionnelle des monstres plutôt que leur seule dimension terrifiante.
D’ailleurs, selon les premiers retours critiques, cette prise de risque semble couronnée de succès. Nombreux sont ceux qui saluent la capacité d’Elordi à insuffler profondeur et vulnérabilité au personnage. Son travail sous une épaisse couche de maquillage et prothèses, loin des facilités numériques actuelles, confère à l’ensemble un réalisme presque tactile – rappelant au passage pourquoi certains cinéastes comme James Gunn, pour « Superman », restent attachés aux effets pratiques.
Derrière le mythe, une dimension humaine réaffirmée
Mais ce qui fait véritablement la force du film tient sans doute à la vision personnelle de Guillermo del Toro. Plutôt qu’une relecture strictement fidèle du roman originel de Mary Shelley, il propose un récit axé sur la relation entre le créateur et sa créature – ou, comme il aime le souligner lui-même : « C’est une histoire sur être père, être fils ». Cette orientation intime humanise encore davantage le monstre tout en respectant l’essence tragique du texte.
L’heure des récompenses ?
À l’approche des Oscars, tout laisse penser que ce Frankenstein-là pourrait bien s’imposer comme un atout majeur pour Netflix. Déjà pressenti pour plusieurs nominations – dont celle du Meilleur Maquillage et peut-être celle du Meilleur Second Rôle pour Jacob Elordi, tant sa prestation résonne auprès des spectateurs – le film s’annonce comme un événement incontournable de cette fin d’année cinématographique.
