Nicolas Bedos : son coup de gueule contre le Référendum pour les animaux
Le réalisateur, habitué des coups de sang sur ses réseaux sociaux, s'est une nouvelle fois laissé aller à sa colère.
Sur Instagram, Nicolas Bedos est très actif. Jamais avare d’un coup de gueule, il a à plusieurs reprises fustigés le confinement et les restrictions gouvernementales qui l’accompagne. Le réalisateur de OSS 117: Alerte rouge en Afrique noire écrivait ainsi un long texte le 23 septembre dernier où il déclamait : “Arrêtez tout. TOUT. Les masques. Les confinements. […] Nous devons désormais vivre, quitte à mourir (nos aînés ont besoin de notre tendresse davantage que de nos précautions). […] En ce monde de pisse-froid, de tweets mélodramatiques et de donneurs de leçons, ce texte sera couvert d’affronts mais peu m’importe“.
Son texte n’avait pas été bien accueilli, en particulier par les personnels soignants qui rappellent que les masques sont essentiels pour freiner la propagation de la pandémie, et par des personnes immuno-dépressives que chaque maladie met en danger. Sur TMC lors de l’émission Quotidien animée par Yann Barthès, il s’excusait : “C’est un texte excessif et irresponsable et je l’ai écrit dans la colère.” Lors de l’attentat de Nice, il s’était à nouveau fendu d’un long texte, cette fois pour dénoncer l’immobilisme politique contre le terrorisme.
Jamais deux sans trois
Aujourd’hui, le coup de gueule est tout autre : il est dirigé contre le Référendum d’Initiative Partagée pour les animaux, qui propose 6 mesures destinées à alléger la souffrance dont les animaux sont victimes pour l’alimentation, les accessoires, le divertissement, la “régulation des nuisibles” et la science (Interdiction de l’élevage en cage ; Interdiction des élevages à fourrure ; En finir avec l’élevage intensif ; Interdiction de la chasse à courre, du déterrage et des chasses dites traditionnelles ; Interdiction des spectacles avec animaux sauvages ; Fin de l’expérimentation animale).
Porté par Xavier Niel, fondateur de Free, et Hugo Clément, journaliste, le Référendum a incité 865 203 à apposer leur signature aux propositions. Pour atteindre 900 000 signatures, une campagne a été lancée sur les réseaux sociaux, soutenue par Nagui, Karine Ferri ou Miss France France 2012, Delphine Wespiser. Pour Nicolas Bedos cependant, se soucier des animaux non-humains relève de la “bien-pensance”. Dans une publication, il écrivait : “Aux 400 campagnes de com’ bien-pensantes virales à deux balles sur Instagram (Et dites un truc à vous un peu original)” avec en légende le texte “Ps : moi aussi j’adore les animaux trop mimi et j’aime pas non plus qu’on leur fasse des bobos (mais par pitié vous voulez pas inventer vos propres posts ?)“. Une attitude qui ne semble pas en phase avec le public, le réalisateur ayant décider de supprimer sa publication devant l’ampleur du retour de flamme.