Nicolas Sarkozy : le surnom affublé par Barack Obama expliqué par ses soins
Pourquoi le 44ème président des États-Unis a-t-il écrit dans ses mémoires que l'ancien président de la République était un "petit coq au torse bombé" ? Il s'explique.
C’était presque un accident diplomatique. La semaine passée, on apprenait que Barack Obama avait affublé Nicolas Sarkozy d’un surnom peu commun : “petit coq au torse bombé”. La référence à la fierté du coq, et peut-être en passant à la mascotte de la France, n’ont pas manqué de surprendre. Mais Obama était-il entièrement négatif avec ce pseudonyme ?
Un sobriquet soulignant le rôle important de Nicolas Sarkozy
Le 44ème président des États-Unis, qui a servi deux mandats (2008-2012 et 2012-2016), a rencontré bien des dirigeants politiques. Le pays de l’Oncle Sam entretenant des relations spéciales avec la France et l’Allemagne, il a notamment rencontré à plusieurs reprises Angela Merkel et Nicolas Sarkozy (puis François Hollande lors de son second mandat). Il raconte son vécu dans ses mémoires intitulés Une terre promise, un ouvrage paru le 17 novembre, et mentionne le surnom désormais fameux qu’il a donné à l’ancien président français.
France 2 a mené une interview avec l’ancien édile américain, dont les propos sont relatés par Voici. Lorsqu’on lui demande d’où vient le surnom, il explique : “Je pense que quiconque lit le livre, et ne se contente pas de lire les gros titres, le verra : j’ai en fait trouvé que le président Sarkozy était un partenaire important aux côtés d’Angela Merkel, à l’époque où nous traitions beaucoup de questions difficiles. Comme je l’ai décrit, Nicolas, c’est quelqu’un qui est constamment en mouvement, qui parlait constamment, qui aimait qu’on fasse attention à lui. Cette énergie et ce charme, lorsqu’il était associé à Angela Merkel, qui était une personne beaucoup plus sobre, réfléchie, ont en fait fini par composer une bonne combinaison. J’essaye de souligner à quel point l’Europe, en tant que partenaire des États-Unis, sont des choses qui me tenaient et me tiennent encore à cœur.” De quoi donner plus de contexte à ce sobriquet.