Pierre-Jean Chalençon : il fait marche arrière face à Jean-Marc Morandini
Poussé dans ses retranchement, le collectionneur a fini par avouer avoir facturé des menus, mais simplement dans un cadre professionnel selon lui.
C’est l’affaire qui agite toute la presse française et la toile avec : un reportage diffusé sur M6 la semaine dernière met le collectionneur Pierre-Jean Chalençon dans l’embarras, celui-ci s’étant fait l’hôte d’une soirée mondaine avec des personnalités, dont des élus politiques et parmi eux des ministres. Alors que Marlène Schiappa et Gérald Darmanin ont appelé à faire la lumière sur cette affaire, le principal intéressé a hier réagit patauge dans la semoule.
“Il y avait au maximum une vingtaine de personnes”
Après avoir argué qu’il s’agissait d’un trait d’humour et qu’il n’avait jamais hébergé de soirées au palais Vivienne, il a assuré après la diffusion d’un communiqué de la société des journalistes des M6 que tout cela n’était qu’un “énorme poisson d’avril, le plus gros des quinze, vingt dernières années”. Il avait annoncé son intention de porter plainte pour l’enregistrement d’une conversation téléphonique à son insu avec et par un journaliste.
Invité de Jean-Marc Morandini hier, mercredi 7 avril 2021, sur le plateau de CNews, Pierre-Jean Chalençon a fini par rétropédaler :
Jean-Marc quand on organise quelque chose, faut bien payer la bouffe, faut bien payer les personnes. Moi, en attendant, je n’ai rien touché de cette histoire ! Et de toute façon c’était une soirée promotionnelle.
Une explication qui ne change rien au fait que contrairement aux restrictions gouvernementales, les invités étaient en nombre supérieur à six. Pour creuser encore un peu plus profondément alors qu’il touche le fond, Pierre-Jean Chalençon affirme :
Il n’y avait pas 40 personnes. Il y avait au maximum une vingtaine de personnes qui sont passées lors de cette soirée. C’était une soirée professionnelle, pas une fête.
Le parquet de Paris ayant ouvert une enquête et le domicile du chef Christophe Leroy ayant été perquisitionné, on en apprendra probablement plus les prochains temps…