Pierre Ménès : sa femme prise à partie sur les réseaux sociaux, elle témoigne
La polémique reliant son époux à des inconduites sexuelles répétées avec différentes femmes journalistes a fait de Mélissa Ménès une cible.
Depuis dimanche 21 mars, le hashtag #PierreMenesOut est une tendance forte sur Twitter. Ce même jour, le documentaire Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste sur le sexisme au sein des rédactions de journalisme sportif était diffusé sur Canal+ et le site Les Jours révélait qu’un passage avec le commentateur sportif Pierre Ménès avait été coupé au montage — un choix éditorial selon la chaîne, que d’autres interprètent comme une façon de le protéger.
“Il y a une déferlante de haine”
Le passage a été diffusé sur Touche pas à mon poste ! et montre le commentateur face à la réalisatrice, Marie Portolano, qui lui rappelle sa mauvaise conduite des années auparavant, lorsqu’il lui avait soulevé la jupe et attrapé les fesses sur le tournage de l’émission Canal Football Club en 2016, et qu’elle avait répliqué avec une claque. Confronté, il s’en excuse, tout en se justifiant d’avoir été engagé par la chaîne pour le personnage qu’il incarne, comme si cela était une circonstance atténuante. Cette séquence qui a choqué les téléspectateurs comme les internautes en a conduit certains à s’attaquer à la femme de Pierre Ménès, Mélissa.
En story Instagram, celle-ci répondait aux nombreux commentaires haineux qu’elle a reçu :
Très bien, continuez à m’insulter, j’adore ! Les je sais tout, les juges de la place publique, les avocats et les penseurs du dimanche : restez bien derrière vos ordinateurs bande de décérébrés.
Le commentateur sportif quant à lui a trouvé inadmissible que l’on s’attaque à sa femme quand cette affaire le concerne lui, comme il le confiait hier sur le plateau de Touche pas à mon poste ! :
C’est horrible pour moi, c’est surtout horrible pour ma femme qui se fait insulter dans des proportions qui dépassent tout ce que l’on peut me reprocher — probablement à juste titre — dans ce documentaire et ses à côtés. Il y a une déferlante de haine, de menaces de mort. […] Je ne l’ai peut-être pas volé.