Pourquoi n’a-t-on jamais vu « Le Bon, la Brute et le Truand 2 » ?
"Le Bon, la Brute et le Truand" n'a jamais eu de suite directe.
Tl;dr
- Le Bon, la Brute et le Truand n’a jamais eu de suite directe.
- Une suite avait été envisagée par le scénariste Luciano Vincenzoni.
- Sergio Leone a refusé de produire une suite, mettant fin au projet.
- Le film est lié à d’autres westerns spaghetti par le biais de la Trilogie du dollar.
Un classique du western spaghetti sans suite directe
Considéré comme l’archétype du western spaghetti, Le Bon, la Brute et le Truand de Sergio Leone n’a jamais eu de suite. Malgré le fait que Le Bon, la Brute et le Truand 2 n’ait jamais vu le jour, le film de 1966 a laissé un héritage durable. Mettant en vedette Clint Eastwood, Lee Van Cleef et Eli Wallach, ce film a pour décor l’Espagne, un choix typique des cinéastes et des sociétés de production italiennes et espagnoles.
Un succès sans écho
Le film raconte la quête de trois tireurs d’élite pour un trésor confédéré lors de la guerre civile américaine. Malgré son succès commercial, sa distribution impressionnante et sa réalisation exemplaire, Le Bon, la Brute et le Truand n’a jamais eu de suite directe.
Le projet avorté de suite
Le scénariste Luciano Vincenzoni, collaborateur de nombreux westerns spaghetti, avait préparé une suite au film. Sergio Leone fut sollicité pour produire le film, mais refusa de travailler sur un autre western, mettant fin au projet. Une des raisons évoquées est une mésentente financière entre Leone et Vincenzoni.
Une trilogie sans suite
Le Bon, la Brute et le Truand, faisant partie de la Trilogie du dollar, est lié à d’autres westerns spaghetti malgré l’absence d’une suite directe. Le film a été commercialisé comme le dernier volet de la trilogie, qui comprenait également Pour une poignée de dollars et Et pour quelques dollars de plus. Cependant, ces liens n’étaient pas intentionnels de la part de Leone.
On en pense quoi ?
Le refus de Sergio Leone de produire une suite à Le Bon, la Brute et le Truand montre son intégrité artistique. Il préfère laisser son œuvre intacte plutôt que de la diluer avec des suites potentiellement moins réussies. Cet acte est un témoignage de l’importance de préserver l’intégrité d’une œuvre, même face au succès commercial.