Predator: Badlands révèle un lien inattendu avec Alien (et un clin d’œil caché à Stranger Things)

Image d'illustration. Predator Badlands20th Century Studios / PR-ADN
Le dernier volet de la saga Predator, intitulé Badlands, révèle un lien inattendu avec l’univers d’Alien tout en glissant discrètement un clin d’œil à Stranger Things, passé quasiment inaperçu auprès des spectateurs attentifs.
Tl;dr
- Première protagoniste Yautja et liens forts avec Alien
- MU/TH/UR, l’IA d’Alien, intègre Badlands
- L’accent mis sur l’histoire, pas le fan service
Un croisement inédit entre deux univers cultes
Pour la première fois, la saga Predator met en avant un Yautja comme personnage principal dans son nouvel opus, Predator: Badlands. Mais ce n’est pas tout : la véritable surprise réside dans les multiples connexions établies avec l’univers d’Alien. Une stratégie assumée par le réalisateur Dan Trachtenberg, qui a choisi de placer une synthétique issue de la société Weyland-Yutani, incarnée par Elle Fanning, au cœur du récit.
L’intégration de MU/TH/UR, une IA culte revisitée
Si certains s’attendaient à croiser un xénomorphe au détour d’une scène, il n’en sera rien selon Trachtenberg. Pourtant, les clins d’œil à l’univers d’Alien ne manquent pas. Parmi eux, l’apparition remarquée de MU/TH/UR, le système informatique emblématique des premiers films Alien. C’est l’actrice Alison Wright qui lui prêtera sa voix dans cette version futuriste. Autre clin d’œil pop culture, les créateurs de la série Stranger Things, Matt et Ross Duffer, doublent quant à eux « Computer Ship » du vaisseau de Kwei, frère du héros principal. Cette intégration semble s’inscrire naturellement dans le scénario : difficile d’imaginer une synthétique Weyland-Yutani interagir avec une autre intelligence artificielle que celle-ci.
Narration maîtrisée : l’équilibre entre hommage et innovation
Ces références pourraient faire craindre une accumulation de fan service. Or, Trachtenberg se défend de tomber dans ce piège. Il affirme avoir voulu que chaque connexion avec l’univers partagé serve avant tout la cohérence narrative. C’est seulement après avoir décidé d’écarter totalement les humains du casting qu’il a intégré Weyland-Yutani à l’intrigue. Le spectateur peut donc s’attendre à retrouver :
- Des technologies avancées en phase avec une chronologie projetée loin dans le futur ;
- Un traitement renouvelé de l’intelligence artificielle via MU/TH/UR ;
- Un récit où chaque élément s’inscrit logiquement dans le propos.
Avenir prometteur pour la franchise Predator ?
Le regain d’intérêt dont bénéficie actuellement la licence laisse penser que cette nouvelle approche pourrait ouvrir la voie à un potentiel nouveau crossover Aliens vs. Predator. D’autant que Trachtenberg ne cache pas son enthousiasme à poursuivre cette exploration narrative. Si les premiers retours se révèlent encourageants, reste à voir comment ces choix résonneront auprès des passionnés des deux univers et si cette alliance posera réellement les bases d’un renouveau durable pour la franchise.
