Simon Bowes-Lyon : le cousin de la reine Elizabeth II condamné à la prison ferme agression sexuelle
Inscrit sur le registre des délinquants sexuels et passé aux aveux, Simon Bowes-Lyon a reçu sa peine. De quoi mettre la famille royale dans l'embarras.
Au mois de janvier dernier, le Daily Mail rapportait que Simon Bowes-Lyon avait été entendu suite à une accusation d’agression sexuelle lors d’un séminaire sur les relations publiques tenu en Écosse, dans la maison d’enfance de la reine Elizabeth II, le château de Glamis.
10 mois de prison
Selon le tabloïd, le cousin de la souveraine et comte de Strathmore et Kinghorne, s’était rendu devant la chambre d’une invitée endormie, le 12 janvier 2020. Il avait toqué en assurant qu’elle devait ouvrir la porte au plus vite et la jeune femme, inquiète, s’était empressé de se lever et d’obtempérer. Dès que la porte fut ouverte, le compte, ivre et sentant la cigarette, poussa la jeune femme sur le lit, dans une chambre où régnait une obscurité complète et tenta de remonter la chemise de nuit de la victime en indiquant son désir de relation sexuelle. Celle-ci est parvenue à se libérer de l’étreinte du comte et portait plainte quelques temps plus tard.
D’après The Guardian, cette attaque a duré 20 minutes et n’a prit fin que lorsque la victime a réussit à repousser le comte en-dehors de la chambre. S’adressant à ce dernier, le juge a déclaré :
Tout au long de l’évènement, elle a dit clairement qu’elle voulait que vous arrêtiez. Elle vous a dit à plusieurs reprises qu’elle avait un petit ami, elle vous a demandé à plusieurs reprises de partir et elle a dû continuer à vous éloigner d’elle. Vous avez tout ignoré. Une fois parvenue à vous éjecter de sa chambre, vous êtes retourné à la porte et vous l’avez suppliée de vous laisser rentrer.
Pour le juge, un ensemble de détails rendent l’agression plus terrible encore :
Cette agression sexuelle a été aggravée pour plusieurs raisons: vous avez été l’hôte de la plaignante et vous avez profité de cette position, vous avez forcé votre passage pour entrer dans sa chambre, vous l’avez agressée face à ses protestations verbales et physiques répétées d’arrêter, et vous avez empêché à plusieurs reprises la plaignante de s’éloigner de sa chambre et de vos attentions indésirables. La force, l’agression et la persistance que vous avez utilisées sont préoccupantes.
Elle reconnaît cependant au comte d’avoir fait son mea culpa rapidement :
En matière d’atténuation : vous vous êtes excusé auprès d’elle peu après l’agression, vous avez exprimé des remords, vous avez accepté la responsabilité de vos actes, vous n’avez pas de condamnations antérieures et vous semblez être de bonne nature.
En conséquence, le juge Alastair Carmichael a condamné l’agresseur à 10 mois de prison. Celui-ci s’était excusé publiquement lors d’une première audience en janvier, concédant que la consommation excessive d’alcool n’était en rien une excuse pour son comportement. La victime, de son côté, continue d’avoir des crises de panique et des cauchemars. Une affaire dont se serait bien passé la couronne.