Tiger Woods : le golfeur était en excès de vitesse lorsqu’il a eu son accident
Hospitalisé puis en convalescence et bientôt en rééducation, le sportif est le seul coupable de l'accident qu'il a subi en février.
Le 23 février dernier, le golfeur Tiger Woods a eu un un grave accident de voiture. Selon les informations de MSNBC, le sportif roulait vers 7 heures du matin, seul, le long du Hawthorne Boulevard situé au croisement de plusieurs parcours de golf dans le quartier de Palos Verdes lorsque sa voiture a effectué une sortie de route et s’est retrouvée projetée sur le bas-côté de l’autre côté de la route. Un passant a retrouvé le sportif, inconscient, dans la voiture qui avait effectué plusieurs tonneaux et se trouvait en très mauvais état. Le joueur avait été conduit au réputé Cedars-Sinai Medical Center de Los Angeles.
64 km/h au-dessus de la vitesse recommandée
Ce n’était pas de chance pour le golfeur, qui sortait tout juste d’une cinquième opération du dos de laquelle il récupérait encore grâce à de la rééducation. Très gravement blessé, il a subit une longue intervention chirurgicale sur sa jambe et sa cheville inférieure droite, les os du tibia et du péroné ayant été stabilisés par l’insertion d’une tige. Il avait annoncé mi-mars avoir pu rentrer à son domicile pour poursuivre sa convalescence, avant d’envisager de passer à la rééducation.
Selon le New York Times, le golfeur est entièrement fautif quant à son accident : il roulait sur une portion de route connu pour ses accidents où les automobilistes ont tendance à prendre de la vitesse, et lui-même roulait 40 mph (64,37 km/h) au-dessus de la vitesse recommandée dans le secteur. Le véhicule a dévié dans un virage et a traversé la barrière médiane avant d’atterrir contre un arbre à environ 75 mph (120,70 km/h). Selon les estimations de la police, Tiger Woods roulait à 85 mph, soit 136.7 km/h au lieu de 72 km/h. Il n’était ni sous l’emprise de drogues ni sous celle de l’alcool et conduisait avec la ceinture attachée. Malgré tout, à presque deux fois la vitesse en vigueur dans cette zone, il est l’unique responsable de son accident, n’ayant pas su négocier le virage qu’il abordait avec son véhicule.