TPMP : les terribles révélations d’Isabelle Morini-Bosc sur son agression sexuelle
La chroniqueuse de Cyril Hanouna fait partie des meubles sur Touche pas à mon poste!
Longtemps à la radio auprès de RTL, Isabelle Morini-Bosc animait déjà des chroniques à propos de la télévision, notamment On refait la télé dans laquelle elle interviewait quotidiennement des personnalités du monde télévisuel. Sa participation à l’émission de C8, Touche pas à mon poste!, n’est donc pas un hasard, elle connaît le milieu comme personne. C’est ce qui lui permet de cumuler pas moins de 7 années de présence sur le plateau de Cyril Hanouna, quand d’autres sont déjà de vieux souvenirs.
“Il m’a suivie dans les toilettes”
Avec autant d’expérience derrière en bagage, la journaliste a autant eu des mauvaises que des bonnes expériences, sur lesquelles elles est revenue hier, dans un contexte marqué par la publication en janvier du livre de Florence Porcel, Pandorini, qui dénonce les agressions sexuelles présumées de Patrick Poivre d’Arvor envers l’écrivaine, et plus largement dans un contexte de libération de la parole.
Aussi a-t-elle pris la parole pour évoquer ses plus jeunes années :
Quand j’ai commencé, j’étais dans un univers de mecs. J’ai un patron de chaîne qui, quand j’étais à Cannes, m’a entaillé la lèvre parce qu’il s’est précipité sur moi et ma chaise a basculé. Il voulait qu’on ait une liaison.
Un évènement en particulier ressort de son expérience :
Vous êtes dans les toilettes et le mec vous dit : “Tu ne sortiras pas des toilettes tant que tu ne m’auras pas fait une gâterie”. Il m’a suivie dans les toilettes, c’était une personnalité de l’extérieur. Il est rentré derrière moi et m’a dit : “Bon ben voilà, maintenant, il va falloir être gentille”. C’était quelqu’un de connu. J’ai dit : “Oh ben ça ne va pas être possible parce que si je me mets à crier on aura l’air de cons tous les deux, mais à l’arrivée c’est moi qu’on va aider”.
Des propos qui ont permis à la journaliste, qui a gardé son sang-froid, d’échapper à ce comportement grossier et sexiste.