Tron: Ares glisse un caméo astucieux de Nine Inch Nails, passé totalement inaperçu

Le film Tron: Ares réserve une surprise musicale subtile : un caméo ingénieux du groupe Nine Inch Nails s’y glisse, échappant à l’attention de nombreux spectateurs lors de la sortie du long-métrage de science-fiction.

L’audace musicale au cœur de Tron: Ares

En salles depuis peu, Tron: Ares laisse une impression mitigée auprès des spectateurs, mais s’offre tout de même un consensus sur un point : sa bande originale. Orchestrée par le duo mythique de Nine Inch Nails, cette partition techno-industrielle obsédante façonne l’atmosphère du film avec une identité sonore singulière. Il faut dire que Trent Reznor et Atticus Ross n’en sont pas à leur coup d’essai dans le mariage entre image et musique ; cette fois, ils surprennent même en franchissant une étape supplémentaire.

Des musiciens à l’écran : un caméo bien caché

Au-delà de la création musicale, les deux artistes s’invitent directement au cœur de l’action. Dans une séquence aérienne spectaculaire du troisième acte — un moment phare aussi bien dans le film que dans sa promotion —, Reznor et Ross incarnent les pilotes des avions de chasse envoyés pour contrer une gigantesque unité Recognizer surgissant au-dessus de la ville. Pourtant, difficile de reconnaître leurs visages sous les casques opaques ; seuls leurs voix trahissent leur présence, clin d’œil discret destiné aux connaisseurs. Cette tradition d’intégrer les compositeurs dans la saga remonte à Tron: Legacy, où le duo français Daft Punk faisait déjà une apparition remarquée derrière les platines d’un club.

Une intrigue qui repousse les limites entre mondes digital et réel

L’histoire propulse le spectateur dans l’affrontement final entre ENCOM et son adversaire direct, Dillinger Systems. À la tête des deux géants technologiques, Eve Kim (Greta Lee) et Julian Dillinger (Evan Peters) déploient leurs meilleurs atouts autour d’une avancée majeure : la réversibilité du passage entre univers numérique et réalité physique. Tout bascule lorsqu’un code mystérieux appartenant à Kevin Flynn, baptisé « Permanence Code », refait surface, permettant potentiellement de rendre ce transfert définitif. L’IA rebelle Ares (Jared Leto) choisit alors l’émancipation plutôt que la soumission à son créateur humain, tandis qu’Athena (Jodie Turner-Smith) déclenche sa propre révolution en menant ses soldats dans le monde réel.

Pour ceux qui apprécient les références cachées ou clins d’œil dans les blockbusters récents :

• L’apparition discrète de personnalités comme Daniel Craig ou Matt Damon dans des franchises Disney/Marvel continue ici avec subtilité.

L’avenir incertain d’une franchise culte ?

Reste à savoir si ce troisième opus ravivera réellement la flamme chez les fans. Malgré ses qualités visuelles et musicales indéniables, Tron: Ares semble peiner au box-office – une contre-performance qui pourrait signer la fin d’une aventure cinématographique pourtant emblématique pour toute une génération. Mais avec ce genre de licences cultes… rien n’est jamais vraiment définitif.