Véronique Genest : l’actrice remontée contre le gouvernement et sa gestion de la pandémie
L'interprète de Julie Lescaut n'est pas convaincu par la façon dont s'y prend le gouvernement pour gérer la crise sanitaire actuelle. Elle l'a fait savoir au micro d'Évelyne Thomas.
Véronique Genest possède un très fort capital sympathie et restera dans le cœur et la mémoire des français pour les années à venir grâce à son personnage de Julie Lescaut qu’elle a interprétée de 1992 à 2014. Le commissaire a permis notamment de démocratiser l’image d’une femme de pouvoir qui était aussi mère de famille, et pleinement capable de gérer les deux vies de façon concomitante. La série s’est conclu par un adieu touchant de la commissaire à sa division, quoi qu’il venait plus du cœur, Véronique Genest ayant participé à la rédaction du scénario du dernier épisode.
Non à la politique de la peur
Depuis qu’elle n’apparaît plus sur le petit écran mais plutôt sur le grand (Camping Paradis en 2019), l’actrice est régulièrement invitée sur les plateaux de télévision. Comme le relève Voici, elle fut l’invité d’Évelyne Thomas lors de son émission Non Stop People. Lors de son intervention elle a donné son avis sur la gestion du COVID-19 par le gouvernement français, et elle n’a pas prit de gants. Dénonçant une politique de la peur, elle évoque la politique des chiffres adoptée par les gouvernants.
Elle a ainsi déclaré : “Ce qui me choque c’est tout à coup qu’on commente des chiffres et qu’au moment où ça intéresse d’en commenter un autre, on en oublie certains, etc. Tout à coup on communique sur des morts, puis après on communique plus du tout sur les morts, mais on communique sur les incidences. On change les façons de communiquer, on change les chiffres, tout ça pour nous entretenir dans une sorte de peur. Et moi, je veux juste qu’on arrête d’avoir peur parce que la peur ça n’a jamais aidé à diriger le monde. Ou alors tout à coup c’est inquiétant de diriger le monde à travers la peur.”
Plutôt que d’imposer les règles, et notamment le port du masque (pour lequel elle est toutefois), par la peur, elle propose de rassurer les gens “en les responsabilisant“, disant adoré “être responsabilisée“. Qui sait, peut-être sera-t-elle entendue ?