Accusé d’être impliqué dans des restaurants clandestins, le chef Michel Sarran s’exprime
C'est dans un article publié dans Le Monde que le chef étoilé a été cité. Selon le journal, il aurait servis à la Fédération nationale des travaux publics (FNTP).
Juré de l’émission ‘Top Chef’ diffusée sur M6, Michel Sarran voyait son nom cité dans le journal Le Monde du jeudi 22 avril après une enquête sur un restaurant clandestin mis en place à la Fédération nationale des travaux publics (FNTP) à Paris, pour laquelle il aurait signé la carte. Après la polémique avec le chef Christophe Leroy, soupçonné d’avoir organisé des dîners clandestins dans le célèbre palais Vivienne de Pierre-Jean Chalençon, voilà une autre affaire sur la place public ! Pourtant, le célèbre chef nie être dans l’illégalité.
J’ai signé la carte du Club TP90 mais je ne suis pas présent lors de ces déjeuners
Interrogé par Télé-Loisirs, Michel Sarran s’est exprimé sur cette accusation du journal Le Monde, en toute franchise : « Comme évoqué dans le papier du Monde, j’ai signé la carte du ‘Club TP90’ mais je ne suis pas présent lors de ces déjeuners ou diners à la Fédération Nationale des Travaux Publics. Je ne suis qu’un prestataire de service qui a signé la carte de cette Fédération. Un de mes salariés est délégué à la cuisine de cette Fédération. Je ne m’occupe aucunement des réservations dans ce restaurant (ni mon salarié) d’entreprise/fondation, ni de la décision d’ouvrir ce restaurant d’entreprise/fédération. Cette prestation intervient dans le cadre d’un contrat annuel et ma société est rémunérée directement par la Fédération Nationale des Travaux Publics et aucunement par les personnes présentes à ces déjeuners ou dîners. Je n’ai aucunement connaissance de l’identité des personnes qui viennent déjeuner ou dîner dans ce restaurant d’entreprise/fondation. Mon salarié est uniquement informé du nombre de couverts à servir. J’ai pu m’assurer il y a quelques semaines à la Fédération Nationale des Travaux Publics que toutes les conditions sanitaires sont respectées selon le protocole gouvernemental en vigueur. Ces repas n’ont rien d’illégaux ou de clandestins. Ces lieux sont considérés comme des « restaurants d’entreprise ou cantines d’entreprise » dont l’ouverture est de l’unique responsabilité des entreprises. La plupart des grandes entreprises françaises continuent à assurer ce service auprès de leurs salariés et de tiers conviés dans un cadre professionnel tous les jours« , a estimé Michel Sarran, qui a conclu : « Depuis plus d’un an, je respecte scrupuleusement les directives gouvernementales dues au contexte sanitaire et j’ai fermé tous mes établissements. C’est me faire un très mauvais et très injuste procès« .