Amande Petit : Miss France 2021 se justifie après sa séance de dédicace polémique
À peine élue, la jeune femme est sous le feu des critiques. Mais avec du recul, elle comprend son erreur.
L’élection de Miss France 2021 a été un véritable challenge : entre le décalage du concours du 12 au 19 décembre à cause des restrictions gouvernementales, la pression d’un groupe pour faire annuler le concours perçu comme archaïque et la difficulté à réunir le jury exceptionnellement constitué d’anciennes Miss France, les obstacles étaient nombreux. Malgré tout, la commémoration du centenaire du concours de la “plus belle femme de France” a pu se tenir, contre vents et marrées.
“Je n’étais pas maître de la situation”
Les polémiques ont cependant fleuris après l’élection : trois candidates se sentaient lésées, la première dauphine, April Benayoum, a été l’objet de commentaires antisémites sur les réseaux sociaux et Miss France elle-même a du mettre à plat les nombreuses critiques des détracteurs du concours. La dernière polémique en date est la plus tenace : le 2 janvier, l’ex-Miss Normandie s’est rendue en Moselle, dans un centre commercial, afin de participer à une séance de dédicaces. Masquée et à distance des curieux venus récupérer son autographe, elle a provoqué l’ire des internautes, affligés de voir qu’un tel évènement était possible, mais que l’ouverture des cinémas, restaurants et autres bars restaient interdite.
🔴 Miss France en dédicace dans un centre commercial en Moselle cet après-midi !
Une incompréhension alors que les cinémas, théâtres, salles de spectacles, parcs de loisirs, restaurants ou discothèques eux sont fermés.
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— MixLor Radio (@MixLorRadio) January 2, 2021
Sylvie Tellier, présidente du comité Miss France, avait alors assuré que l’organisation n’avait pas été de son ressort mais de celui de l’antenne locale : “Mon collègue qui était sur place a constaté que toutes les mesures de sécurité et de distanciation sociale étaient mises en place“. Aujourd’hui, c’est au tour d’Amandine Petit dans les colonnes de Télé Magazine de s’expliquer. Voici relaye ses propos :
J’ai compris que les restaurateurs, les dirigeants de lieux de culture contraints à la fermeture aient été choqués. Or, comme l’a précisé Sylvie Tellier, je n’étais pas maître de la situation. J’étais juste invitée. Il faut faire en sorte que ce genre de choses ne se reproduise pas.
De quoi rejeter la responsabilité sur un d’autre et peut-être pas de calmer la colère des internautes.