Anastasia Salvi : l’ex Miss Franche-Comté règle ses comptes avec le comité régional
Contrainte à démissionner et à refuser son titre alors qu'elle était tout juste élue, la jeune femme de 23 ans ne s'est pas contenté de remettre son écharpe.
La semaine passée, à peine élue Miss Franche-Comté le samedi 4 octobre, Anastasia Salvi a eu une bien mauvaise surprise : on lui a demander de démissionner, de remettre son écharpe et de céder son titre à sa première dauphine, Coralie Gandelin. La jeune étudiante en marketing aurait violé les règles de la compétition, ce dont elle s’est défendu.
Destinée à se présenter au concours Miss France le 12 décembre avec les autres Miss auxquelles Sylvie Tellier remet actuellement les titres à travers le pays, Anastasia Salvi a du se retirer de la compétition, comme elle en faisait part sur Instagram : “Je ne pourrai malheureusement pas poursuivre l’aventure Miss Franche-Comté“. En cause, deux photographies réalisées “en 2017 dans le cadre d’un concours international pour deux marques de coiffure reconnues en France et partout dans le monde.” Sylvie Tellier confiait avoir “reçu des photos contraires au règlement, obligeant Anastasia Salvi à démissionner“.
Le comité et la Miss se renvoient la balle
Évoquant l’affaire auprès de France Bleu Besançon, la directrice régionale, Anne-Laure Vouillot, expliquait : “Le vrai problème, c’est que les photos dénudées sortent après l’élection. S’il n’y avait pas eu de mensonge, si elle nous avait présenté ces photos, avant on aurait peut-être pu discuter, et elle aurait peut-être pu continuer l’aventure…” Sur Instagram, l’ex Miss s’est adressée à ses abonné•es dans un message clair : “MERCI ! À vous qui me soutenez depuis le début. Vous me connaissez, je ne suis pas une menteuse.”
Dans les colonnes de l’Est Républicain, la Miss dit n’avoir rien à se reprocher : “Tout a commencé quand Anne-Laure Vouillot m’a envoyé un texto lundi soir. […] Dans le SMS, il y a avait la photo que j’avais faite pour un concours de coiffure en 2017, avec cette exclamation : ‘C’est quoi ça ?!’“. Effarée, elle raconte : “Le comité m’a demandé de démissionner. On m’a adressé un texte à publier sur internet. Si je voulais le modifier, je devais le faire valider. Je l’ai passé tel quel. J’étais effondrée, avec le sentiment d’avoir été trahie.”
“Harcelée de messages”
Anastasia Salvi s’est également très déçue du comportement des membres du comité régional : “Je n’ai pas eu un mot de soutien, rien. Le comité, qui me suivait depuis cinq ans, aurait pu prendre cinq minutes pour me parler. Mais non. Par contre, ils m’ont harcelée de messages pour que je rende mon écharpe, mes cadeaux…” D’après elle, des proches d’Anne-Laure Vouillot connaissaient l’existence des photos et les avaient “likés” : “C’est étrange qu’on ne m’ait pas alors prévenue qu’elles pouvaient me porter préjudice. Ces photos, le comité les a vues, et d’un seul coup, elles deviennent problématiques…” Une histoire qui n’en est probablement qu’à ses débuts.