Miss Franche-Comté : après son abandon, la directrice régionale enfonce le clou
Contrainte d'abandonner car des photos dénudées d'elle ont été dévoilées après son élection, Anastasia Salvi se disait déçue. Pour la directrice régionale cependant, il n'y a rien de surprenant à cette décision.
Hier, on apprenait que la tout juste titularisée Miss Franche-Comté, Anastasia Salvi, était contrainte de démissionner, laissant sa place à sa première dauphine, Coralie Gandelin. La jeune femme apparaît partiellement dénudée sur des portraits artistiques réalisés en 2017 pour deux grandes marques de coiffure, ce qui a conduit à sa disqualification. L’ex Miss précisait : “Ces photos sont bien évidemment artistiques, en aucun cas à caractère érotique, pornographique ou autres.”
Ce que ne nie pas aujourd’hui la directrice régionale de l’élection, Anne-Laure Vouillot, dans un entretien au micro de France Bleu Besançon. Si Anastasia Salvi se dit “déçue“, Anne-Laure Vouillot explique se sentir “trahie“. Celle-ci a été très claire : “Le vrai problème, c’est que les photos dénudées sortent après l’élection. S’il n’y avait pas eu de mensonge, si elle nous avait présenté ces photos, avant on aurait peut-être pu discuter, et elle aurait peut-être pu continuer l’aventure…“.
“Une Miss reste un modèle”
Ce qui a coûté cher à l’étudiante en marketing, c’est donc son manque d’honnêteté selon la directrice : “Elle n’a pas été honnête. Toutes les candidates lisent et signent un règlement“. Ce règlement atteste que les candidates ont montrés pattes blanches, ce qui n’est pas le cas d’Anastasia Salvi : “On ne juge pas les photos, mais le mensonge” a expliqué Anne-Laure Vouillot.
Avant Anastasia Salvi, une autre candidate, la Miss Guadeloupe Anaëlle Guimbi, avait été contrainte de démissionner pour avoir poser torse nue, en campagne pour la prévention contre le cancer du sein. Sur ce point, la directrice régionale déclare : “Peut-être que ce règlement doit encore évoluer, pourquoi pas. On va forcément en parler entre nous, je ne sais pas ce qui va en sortir. Mais on ne peut pas autoriser n’importe quoi. Une Miss reste un modèle, un exemple et il faut garder ça à l’esprit. Il faut un cadre.“