Benjamin Castaldi passé chroniqueur sur TPMP : “À la télévision, on a tous une date de péremption”
Il était l'animateur vedette des années 2000 mais n'est aujourd'hui que chroniqueur pour l'émission de Cyril Hanouna. Que pense le principal intéressé de son évolution dans les médias ?
Animateur de Loft Story lors de ses deux saisons en 2001 et 2002, puis des huit premières saisons de Secret Story entre 2007 et 2014, Benjamin Castaldi a présenté les émissions de télé-réalité les plus regardées du paysage audiovisuel français. Également présentateur occasionnel de la quotidienne de Touche pas à mon poste ! en remplacement de Cyril Hanouna pour remonter les audiences depuis 2016, il est chroniqueur permanent depuis 2016 et bien ancré dans le paysage audiovisuel français.
“Ce n’est pas parce qu’on montre ses fesses qu’on est stupide”
La longévité de sa carrière et sa notoriété lui ont également permis d’amasser une fortune considérable, même s’il avouait il y a quelques temps être dans une situation financière “catastrophique” à cause d’une arnaque immobilière remontant aux années 2000 et suite au coût de ses divorces. Lors d’une quotidienne de TPMP, le présentateur passé chroniqueur confiait ainsi :
Pour Secret Story, 680 000 euros par saison pendant 8 ans. Lorsque je présentais Loft Story, c’était 45 000€ par saison. Pour l’animation du programme 1 contre 100, je percevais percevait 12 000€ par émission. Sur M6 avec La Nouvelle Star, je gagnais 20 000 euros par prime (durant 3 ans).
Pour Gala, il est revenu sur son parcours singulier, passant de vedette à “simple” chroniqueur dans l’émission présentée par Cyril Hanouna sur C8 :
TPMP n’est pas Le cercle de minuit, mais être dans la déconnade n’a jamais voulu dire qu’on n’était pas profond. Ce n’est pas parce qu’on montre ses fesses qu’on est stupide. À la télévision, on a tous une date de péremption. Je resterai peut-être dans son histoire pour avoir présenté Loft Story parce que c’était le début de la télé-réalité mais j’ai toujours su remettre les choses à leur place.
Au moins, Castaldi sait où il en est.