Cyril Hanouna s’en prend à Camélia Jordana après ses propos sur la police
L'animateur star de C8 et ses chroniqueurs n'ont pas été tendres avec Camélia Jordana.
C’est l’affaire de la semaine depuis les propos de la chanteuse/actrice Camélia Jordana dans la nuit de samedi à dimanche sur le plateau de On n’est pas couché. L’artiste a avoué craindre la police et dénoncé les nombreuses violences policières de ces dernières années, notamment avec les mouvements sociaux. Une prise de position qui n’a pas plu aux Ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner. Camélia Jordana aura même invité l’homme politique à un débat télévisé, sur le plateau de son choix, pour mettre fin à cette polémique. Et lundi, c’est Cyril Hanouna qui s’en est pris à Camélia Jordana pendant son émission C que du kiff sur C8.
Pour Cyril Hanouna, Camélia Jordana ne connait rien à la banlieue
C’est lors de l’émission de ce lundi que Cyril Hanouna s’en est pris à Camélia Jordana, expliquant qu’il ne savait “même pas qu’elle existait encore“. L’animateur s’est étonné que Christophe Castaner ait pris le temps de répondre à l’artiste. Cyril Hanouna s’est montré encore plus rude à l’égard de la chanteuse en précisant “elle a vendu trois disques dans sa vie. Je suis désolé, c’est qui, Camélia Jordana ? Je croyais que c’était une fleur“, ajoutant que cette dernière cherche juste à faire parler d’elle.
Des propos appuyés par Raymond, chroniqueur dans C que du kiff. Ce dernier reproche à Camélia Jordana de ne rien connaître à la banlieue, que la chanteuse ne se retrouve jamais “à 6 heures du matin dans le RER avec les français. Avec les gens de banlieue qui soi-disant sont censés se faire “massacrer“. Moi, je ne sais pas où elle a vu que les gens dans les cités se font massacrer” avant d’ajouter “Moi, j’ai vécu 28 ans dans une cité, je suis parti ça fait 15 ans, je ne me sens même plus légitime de parler de la banlieue”. Raymond a également défendu la police, expliquant “les policiers ils protègent aussi les gens des cités qui vont travailler. Ils protègent tout le monde” tout en avouant que des dérives existent.