Julie Zenatti : elle réagit au coup de gueule de Pierre Niney sur Twitter
L'acteur avait interpelé Emmanuel Macron et Roselyne Bachelot devant son incompréhension de l'incohérence des mesures prises par le gouvernement dans sa gestion de la crise sanitaire.
Dimanche 7 février dernier, Pierre Niney, comme bien d’autres artistes avant lui émanant des mondes de la culture, interpelait le président de la République, Emmanuel Macron, et sa ministre de la culture, Roselyne Bachelot. Dans une publication sur Twitter, il écrivait : “100 jours sans aucun musée, mais avec tous les lieux de cultes. 100 jours sans aucun cinéma, mais avec tous les grands magasins. 100 jours sans aucun théâtre, mais avec tous les avions où l’on mange en même temps… 100 jours d’incompréhension…”
Si l’on ne travaille pas “ce système va exploser”
L’acteur rejoignait ainsi le réalisateur de son dernier film, Nicolas Bedos, qui il y a peu de temps ironisait sur la date de sortie de OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire :
À ceux, nombreux, qui me demandent si le film sortira bien le 14 avril, je peux vous répondre très assurément comme Macron/Castex/Véran que : bien sûr, enfin peut-être, ça dépend de vous, et des vaccins, mais surtout du port des masques, mais rien n’est moins sûr, en juin oui, plutôt en novembre, à la fin de l’été ok, heu…
Il se distinguait ainsi de Mathieu Kassovitz qui avait déclaré que l’ouverture des salles de cinéma n’était “absolument pas essentiel“. Invitée de l’émission Good Morning Week-End présentée par Mickaël Dorian sur Non Stop People, Julie Zenatti y est allé de son avis également sur le tweet de Pierre Niney adressé au gouvernement :
Aujourd’hui, oui, c’est vrai. C’est 100 jours d’incompréhension, de silence et même un peu de mépris parce que finalement, on ne nous dit rien. On tente de nous expliquer que, mais les théâtres, les salles de spectacle, tout le monde est prêt à s’adapter au couvre-feu, à la distanciation […] mais les gens ont besoin de travailler. Je ne parle pas de moi, je parle des musiciens, des techniciens […] Si on ne travaille pas, si ces gens-là ne travaillent pas, à un moment, ce système va exploser. J’espère qu’à un moment, ils vont dire quelque chose pour essayer de relancer un petit peu au moins, le travail de tous les gens de l’ombre.
Un soutien aux salariés les plus discrets de la culture qui lui permet d’exister.