La conclusion de « Mission : Impossible – The Final Reckoning » redéfinit son importance au sein de la saga
Avec The Final Reckoning, le troisième volet de la saga Mission: Impossible occupe désormais une place centrale dans la série. Ce film clé influence significativement l’évolution de l’intrigue et des personnages à travers les épisodes suivants.
Tl;dr
- « M:I III » réhabilité dans la saga par « The Final Reckoning ».
- Le mystère du Rabbit’s Foot lié à l’ennemi ultime.
- Un film crucial pour l’humanité d’Ethan Hunt et de son équipe.
Un film longtemps sous-estimé retrouve la lumière
Il y a des débats qui reviennent à chaque sortie d’un nouveau chapitre d’une grande saga : le classement des films, inévitablement. Pour la franchise Mission: Impossible, le jeu s’intensifie encore avec l’arrivée en salles de Mission: Impossible — The Final Reckoning. À la différence d’autres séries où le sommet fait consensus, ici plusieurs opus se disputent la couronne.
Pourtant, deux épisodes sont presque toujours relégués au bas des palmarès de fans : Mission: Impossible 2, souvent jugé trop durement, et surtout Mission: Impossible III — ce dernier ayant vu sa réputation décliner ces dernières années, en partie à cause de l’image actuelle de son réalisateur J.J. Abrams. Mais il se pourrait bien que ce jugement hâtif soit aujourd’hui à revoir.
« The Final Reckoning » : un retour décisif au troisième opus
Là où beaucoup pensaient pouvoir zapper M:I III, les scénaristes de The Final Reckoning, menés par Christopher McQuarrie, ont choisi tout l’inverse. Non seulement le film revient sur la relation entre Ethan Hunt (Tom Cruise) et Julia Meade (Michelle Monaghan), initiée dans ce troisième volet, mais il donne surtout une importance capitale au fameux « Rabbit’s Foot ».
Cette mystérieuse arme, objet central mais volontairement énigmatique — typique du goût d’Abrams pour les « MacGuffins » — n’avait jamais été expliquée dans sa fonction précise. Or, le dernier opus révèle qu’il s’agissait en réalité d’une intelligence artificielle embryonnaire, appelée à devenir plus tard l’entité numérique toute-puissante qui menace désormais la planète.
L’impact humain et dramatique retrouvé grâce M:I III
Pour autant, réduire la valeur de ce film à un simple lien scénaristique serait injuste. Au-delà de ses atouts — casting impeccable (on retient entre autres les performances de Philip Seymour Hoffman, Keri Russell, ou encore un jeune Aaron Paul) et énergie haletante insufflée par la réalisation — c’est dans son approche du héros que ce troisième opus change la donne. Là où ses prédécesseurs peignaient un monde secret ou un Ethan Hunt quasi mythique, ici on ramène tout « sur Terre ». Le scénario met en avant des personnages fondamentalement humains, tiraillés entre missions impossibles et vie personnelle.
Pour résumer les éléments qui font de « M:I III » une pièce maîtresse du puzzle :
- Mise en avant des failles et attachements humains d’Ethan Hunt.
- Introduction majeure du « Rabbit’s Foot » menant à l’antagoniste ultime.
- Dynamique de groupe renouvelée avec l’arrivée de Benji Dunn.
« M:I III », désormais incontournable ?
Difficile désormais d’ignorer l’importance charnière de ce film : non seulement il pose les bases émotionnelles des aventures suivantes, mais il fait aussi entrer le spectateur dans une nouvelle dimension narrative. Ceux qui souhaiteraient occulter cet épisode risquent fort d’y revenir… car c’est bien là que tout commence vraiment.
