Un grand, un très grand personnage de la musique, du cinéma, de la culture en général s'en est allé. À 91 ans, le compositeur Italien Ennio Morricone est décédé. Le cinéma lui doit énormément.
Le maestro Ennio Morricone nous a quittés dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6 juillet à 91 ans, comme l’a indiqué la famille du musique. Le cinéma lui doit plus de 500 musiques de films, certaines inoubliables comme celle de “Le bon, la brute et le truand” (1966).
Le compositeur Ennio Morricone s’en est allé
Quand on parle de musique de film, le nom de Ennio Morricone est probablement l’un de ceux qui reviennent le plus souvent. Il avait reçu un Oscar d’honneur pour l’ensemble de son oeuvre en 2007 et un second en 2016 pour la musique de “Les huit salopards” de Quentin Tarentino. Son nom s’est souvent retrouvé associé à celui du réalisateur Sergio Leone, sur de nombreux westerns spaghetti. Mais l’homme ne s’arrêtait à pas un genre. Horreur, comédie, il était à l’aise partout : “Les western spaghetti, ce sont un peu les fondations de la maison Morricone. Mais sur l’ensemble de sa production, il a fait presque autant de films engagés, de films politiques, ou de comédies, ou de thrillers, que de westerns”, expliquait Stéphane Lerouge, grand connaisseur du compositeur.
Le cinéma, et la musique en général, lui doivent énormément
Ennio Morricone ne se fermait aucune porte, il a collaboré avec les plus grands, de Hollywood et d’ailleurs, des jeunes comme des moins jeunes. Et pour ce faire, le maestro avait une technique tout à fait personnelle : “Les metteurs en scène devaient accepter ce que j’écrivais. Et je n’écrivais pas ce à quoi ils s’attendaient. À chaque fois, ils imaginaient autre chose… Donc, pour les aider à dépasser cette difficulté, j’ai pris l’habitude d’écrire avant le tournage. Lorsque le réalisateur prépare le film, il me fait lire le scénario, quelques scènes, et j’écris les thèmes principaux à l’avance. Cela aide le metteur en scène à comprendre ce que je fais.” Ce qui avait fait dire à Sergio Leone : “Ce n’est pas mon musicien, c’est mon scénariste.”