Laurence Boccolini : la série Netflix “Emily in Paris” la fait rire jaune
Pleine de clichés et de stéréotypes galvaudés, la série n'a pas plus à l'ancienne animatrice du Maillon faible.
Après 19 ans de bons et loyaux services, Laurence Boccolini a quitté TF1. Elle a eu plusieurs vies, entre sa longue carrière radiophonique où elle se partageait entre RFM, Europe 1 et Fun Radio, et ses débuts à la télévision au milieu des années 1990, son retrait du petit écran puis son grand retour sur TF1 où elle anima pendant 7 ans Le Maillon Faible, adaptation du jeu anglais The Weakest Link. Dernière appelée au casting de présentateur, elle a convaincu la production et connaissait déjà le principe de l’émission, la regardant depuis sa maison de Liverpool.
Un second degré inexistant
Se sentant mise au placard sur la première chaîne, se décrivant comme un “bibelot”, elle l’a quitté cet été pour rejoindre France 2 où elle anime le jeu Mot de passe du lundi au vendredi. Personnalité dynamique et franche, elle reste du pareil au même devant les caméras et hors plateau, n’hésitant pas à y aller de son petit commentaire lorsque quelque chose lui déplaît. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que la série Netflix Emily in Paris rentre dans cette catégorie.
La série qui grossit fortement le trait sur les supposés traits de caractère des français, étrangers que découvre la protagoniste américaine de la série, a oublié de le faire avec humour et finesse. Laurence Boccolini le fait savoir : “OMG c’est une blague ? écrit-elle. Je n’avais pas ri (jaune) comme ça depuis la scène ou Carrie Bradshaw en béret et talons hauts marche dans une crotte de chien (évidemment à Paris on est crade) dans Sex and the city.”
La série, réalisée par le même réalisateur, permet de faire passer les français pour “des buses, des fainéants” selon Laurence Boccolini, mais aussi des personnages “prétentieux, débiles, méchants, odieux au travail, pas très propres, mal sapés, hermétiques aux langues et à l’évolution en général“. Plus loin, elle écrit : “J’ai cherché le deuxième degré pendant des heures…Pour rien : y en pas !” Et de conclure : “Pour avoir longtemps et souvent bossé aux USA je rigole doucement…” Le message est passé.