Les Princes et Princesses de l’Amour : une enquête administrative ouverte sur un candidat, fonctionnaire de police
Des soucis pour un candidat de l'émission de télé-réalité diffusée sur W9, qui voit sa hiérarchie enquêté au plus près sur son activité récente en-dehors du cadre professionnel.
Les Princes et les Princesses de l’Amour (anciennement La Belle et ses Princes presque charmants) est une émission qui a été lancée en 2014 par W9 et en est déjà à sa huitième saison. Si les quatre premières ont été tournées à Ibiza, la suivante en Corse à Port-Vecchio, puis à Barcelone pour les saison 6 et 7, la pandémie a obligé la production à tourner sur le territoire métropolitain, de sorte que la dernière émission a été entièrement réalisée à Saint-Tropez.
“Il faut savoir choisir entre le mannequinat, la télé et la police”
Elle connaît des troubles alors que le 32 ème épisode a été diffusé récemment puisqu’un de ses candidats, Zoubir, est dans le viseur de sa hiérarchie. Ce dernier, fonctionnaire de police, n’a pas informé ses supérieurs de sa participation à l’émission, de sorte qu’il ferait selon le Parisien l’objet de plusieurs enquêtes administratives. Sont dénoncés des “manquements au devoir exigé par sa fonction” et un manque de transparence avec sa hiérarchie. Un signalement aurait été déposé sur la plateforme de l’IGPN, la police des polices.
Selon un collègue de Zoubir, interrogé par Le Parisien, le fonctionnaire manque de discernement, notamment car il se serait affiché à plusieurs reprises sur les réseaux sociaux, partiellement dénudés et en uniforme de police, faisant même l’apologie des avantages que lui offre ce dernier qui lui a permis de sortir sans attestation pendant les deux confinements. D’après son collègue :
Il fait partie de cette génération qui a grandi avec les réseaux sociaux et qui a du mal à comprendre que tu dois faire preuve d’un minimum de discrétion quand tu exerces ce métier. Il faut savoir choisir entre le mannequinat, la télé et la police.
Zoubir aurait également transmis un arrêt maladie pour participer au tournage, une faute repérée par sa hiérarchie.