L’influence discrète mais déterminante de Tom Cruise sur ce film adapté de Stephen King

Bien que son nom n'apparaisse pas au générique, Tom Cruise a joué un rôle déterminant dans le développement d'une adaptation cinématographique d'un roman de Stephen King, influençant significativement certains choix artistiques et de production du film.

Une adaptation entre deux mondes

La sortie prochaine de « The Running Man », attendue en salles le 14 novembre 2025, suscite déjà une curiosité singulière. Ce nouveau long-métrage se présente comme un pont entre l’univers sombre du roman éponyme de Stephen King et le film culte des années 80 avec Arnold Schwarzenegger. Ici, c’est Glen Powell qui reprend le flambeau dans la peau de Ben Richards, oscillant entre la vulnérabilité du personnage original et la carrure impressionnante popularisée par son prédécesseur.

L’influence décisive de Tom Cruise

Le choix de confier ce rôle à Powell, au profil athlétique mais aussi désormais marqué par une notoriété grandissante, n’est pas anodin. L’acteur confie s’être énormément préparé physiquement, non seulement pour correspondre à l’attente du public mais aussi afin d’incarner un « tank », comme il le décrit lui-même dans une interview pour GQ. Un objectif qu’il n’aurait peut-être pas atteint sans le soutien inattendu d’un mentor d’exception : Tom Cruise. Les deux hommes se sont rencontrés lors du tournage de Top Gun: Maverick, où Powell, initialement écarté du rôle principal, avait finalement accepté d’endosser celui du lieutenant Hangman grâce à la persévérance de Cruise.

L’apprentissage d’un A-lister moderne

Au-delà des conseils sur la préparation physique et la réalisation des cascades – domaine où Cruise excelle –, c’est tout un apprentissage du métier de star que le vétéran a transmis à son cadet. Comme Powell le relate : « Cruise m’a dit : ‘Tu dois apprendre à baisser le volume autour de toi. Tu es aux commandes.’ » Un message qui va bien au-delà des plateaux de tournage, tant la pression médiatique peut vite devenir assourdissante dans l’industrie.

Parmi les aspects les plus marquants de cette collaboration :

• Méthodes d’entraînement intensives, inspirées par l’expertise de Cruise sur les scènes d’action.
• Soutien moral et conseils sur la gestion de la célébrité.

Avenir prometteur pour Glen Powell

En fin de compte, si certains puristes regretteront sans doute l’écart entre Ben Richards version King – malmené par la vie – et sa réinvention musclée au cinéma, la trajectoire ascendante de Powell semble lancée. Doté d’une palette d’acteur plus large qu’on ne le croit (« Hit Man » l’a récemment prouvé), il incarne cette génération qui aspire à durer sur grand écran, quitte à façonner des héros moins fidèles, mais plus spectaculaires. Reste à voir si ce « Running Man » saura trouver son public et s’imposer parmi les classiques du genre.