Mark Hamill, icône de Star Wars, est revenu à l’écran grâce à une série Netflix

Mark Hamill, figure emblématique de Star Wars, avait mis sa carrière d’acteur en prises de vue réelles entre parenthèses. Son retour à l’écran a finalement eu lieu grâce à une série produite par Netflix, marquant ainsi un nouveau chapitre.

Le virage de carrière de Mark Hamill

Alors qu’on croyait que Mark Hamill avait définitivement tourné la page des rôles à l’écran, l’acteur a surpris tout le monde en reprenant goût au jeu face caméra. Ce choix inattendu s’explique par une rencontre déterminante avec le réalisateur Mike Flanagan. Si l’idée d’une semi-retraite avait germé chez lui, notamment en raison du poids des années et d’une préférence grandissante pour le travail vocal — plus accessible et moins exposé — c’est une proposition singulière qui l’a convaincu de revenir.

Un retour provoqué par « The Fall of the House of Usher »

En 2023, Netflix dévoilait « The Fall of the House of Usher », adaptation très libre du récit d’Edgar Allan Poe. Ici, Hamill incarne un avocat froid et énigmatique, Arthur Gordon Pym, inspiré du seul roman de Poe. Dans cette version orchestrée par Flanagan, Pym se mue en « fixer » sans scrupules pour une famille corrompue, un rôle minimaliste mais d’une rare intensité. Hamill explique dans une interview au Hollywood Reporter : « Il y a cinq ans, je pensais arrêter les tournages à cause de l’âge. Mais Flanagan m’a proposé ce rôle unique… et cela a ravivé mon plaisir de tourner. » Il n’en fallait pas plus pour voir l’acteur retrouver les plateaux.

Diversification et élan retrouvé

Ce renouveau ne se limite pas à un simple coup d’éclat. Porté par cette expérience stimulante, Hamill a immédiatement enchaîné avec des projets ambitieux puisés dans l’œuvre de Stephen King. Parmi eux :

• The Life of Chuck, un drame sentimental où il avoue avoir livré une prestation qui touche particulièrement ses proches ;
• The Long Walk, adaptation dystopique où il campe un major impitoyable dans une compétition mortelle.

La polyvalence d’Hamill éclate ici au grand jour : tour à tour bouleversant ou terrifiant, il démontre qu’il n’a rien perdu de sa capacité à surprendre.

L’art du rebond après Star Wars

Revenir sur le parcours de Mark Hamill, c’est aussi rappeler combien le rôle iconique de Luke Skywalker, s’il fut décisif, a longtemps été un frein. Cantonné à cette image, il s’était orienté dès les années 1990 vers la voix — redéfinissant même le personnage du Joker dans « Batman: The Animated Series ». Aujourd’hui pourtant, porté par une maturité acquise et un pragmatisme affirmé, il jongle habilement entre doublage (notamment Skeletor dans « Masters of the Universe » ou encore sur « Invincible ») et ces nouveaux rôles en chair et en os qui fascinent critiques comme spectateurs.

Ce second souffle semble ouvrir devant lui tous les possibles ; reste à savoir quelles surprises il réserve encore à ses admirateurs.