Meghan Markle : cet acte qui la disqualifie définitivement de la famille royale
L'houleuse relation entre l'actrice et le trône d'Angleterre vient de passer un nouveau cap, et les choses sont irréversibles.
En novembre 2019, le prince Harry et Meghan Markle ont quitté le Royaume-Uni pour s’installer outre-Atlantique, d’abord à Vancouver au Canada puis à Los Angeles sur la côte Ouest des États-Unis. Puis en mars 2020, ils ont tous deux renoncés à leurs fonctions de représentations royales et à leur prédicats d’altesses royales (HRH, Sa Majesté Royale). Cette coupure des obligations royales mais aussi de la famille qui les représente était inédite dans l’histoire du Royaume-Uni.
Un geste inédit
De nombreux internautes anglais, très attachés à la famille royale, perçoivent Meghan Markle comme une influence négative sur le prince Henry. Celle-ci aurait manœuvré pour séduire l’héritier, l’épouser, tirer partie de sa notoriété et le contraindre à s’exiler aux États-Unis. La vérité est probablement plus nuancée, mais il est indéniable que Meghan Markle a, comme Lady Diana, provoqué un véritable tremblement de terre dans les habitudes de la très ancienne maison royale. Si cette dernière avait choqué pour avoir “osé” rencontrer et serrer la main de personnes ayant contracté le virus du Sida puis divorcer du prince Charles, c’est sur un autre plan que l’actrice américaine fait fi des conventions.
Les membres de la royauté sont tenus de ne pas voter par une convention implicite, bien qu’aucune loi ne les y contraigne. Le parlement anglais considère cependant qu’il serait contraire à la constitution pour la reine de voter. L’abstention s’est ainsi instauré en coutume et en norme. Mais hier, Meghan Markle, qui possède toujours le titre de Duchesse de Sussex, a voté. L’épouse du prince Harry a choisit d’opter pour le vote par correspondance, comme 54 millions de personnes, un record du à la pandémie. Citoyenne américaine avant d’être membre de la famille royale anglaise, elle a ses raisons pour voter lors de la cinquante-neuvième élection présidentielle américaine. Mais agir ainsi la place encore un peu plus en délicatesse avec la royauté.