Pourquoi les créateurs de Bones n’ont jamais envisagé une fin plus sombre ?

Pourquoi les créateurs de la série télévisée "Bones" n'ont jamais envisagé de conclure sur une note plus sombre ?

Un final étonnamment léger pour la série « Bones »

C’est une caractéristique courante des séries policières : elles sont souvent peuplées de tueurs en série effrayants et abordent des sujets assez sombres. « Bones », qui ne fait pas exception à la règle, aurait pu être tentée de terminer ses 12 saisons d’existence sur une conclusion sinistre. Pourtant, la série a choisi l’exact opposé. En 2017, « Bones » s’est achevée sur une note résolument légère, offrant à ses personnages principaux une fin indéniablement heureuse.

Une fin heureuse jamais remise en question

Les créateurs de la série n’ont jamais vraiment envisagé de donner des fins plus sombres à leurs personnages. Dans une interview accordée à Entertainment Weekly, le showrunner de « Bones » et co-scénariste de la finale, Michael Peterson, a révélé que des moments clés de la série, comme la paralysie et la guérison de Jack Hodgins (T.J. Thyne) en saison 11 ou le séjour temporaire en prison de Zack Addy (Eric Millegan) lors de l’arc du Puppeteer, ont influencé la décision de laisser les personnages terminer la série sur une note positive.

« Il y avait beaucoup de considérations. Nous avons envisagé de laisser Hodgins marcher à nouveau : est-ce la légèreté vers laquelle nous devons courir ? Mais c’était un peu comme la décision concernant Eric Millegan de ne pas simplement libérer [Zack] et de le sortir de prison ; cela ne semblait pas réaliste. Et je pense que c’est un rappel très important : même si nous avons nos luttes et nos handicaps, cela ne signifie pas que la vie n’est pas joyeuse. Au contraire, cela peut donner une nouvelle perspective… Je ne pense donc pas que nous ayons jamais envisagé d’aller plus loin dans le noir. [Nous avons envisagé d’aller] plus léger. »

La fin de « Bones » : un dénouement heureux pour tous

Le dernier épisode de la saison 12, « The End in the End », commence dans le sillage des explosions précédentes au Jeffersonian. Brennan (Emily Deschanel), victime d’une blessure à la tête qui affecte sa mémoire et ses processus de pensée, est profondément ébranlée. Cela oblige les autres personnages principaux à prendre le relais pour arrêter Mark Kovac (Gerardo Celasco) et sa sœur fabriquante de bombes, Jeannine (Brit Shaw).

Ces enjeux se déroulent de manière aussi palpitante que l’on peut s’y attendre d’une série policière de renom prenant sa révérence finale. Cependant, ce qui frappe, c’est à quel point les choses se terminent bien pour tous alors qu’ils se préparent à quitter le laboratoire du Jeffersonian détruit. Cam Saroyan (Tamara Taylor) et Arastoo Vaziri (Pej Vahdat) commencent une toute nouvelle vie en tant que parents adoptifs de plusieurs enfants. Pendant ce temps, Hodgins prend les rênes du Jeffersonian tout en préparant l’arrivée d’un nouveau bébé avec Angela Montenegro (Michaela Conlin). Quant au couple phare de la série, ils vivent pour se battre un autre jour. Booth (David Boreanaz) vainc le méchant, Bones se remet de ses blessures et les deux terminent la série dans une humeur contemplative mais satisfaite. Ils ont la chance de terminer l’histoire en étant de meilleures personnes qu’au début, heureux ensemble en tant que partenaires dans l’amour et la lutte contre le crime.